1. Redoubler d’efforts pour contrôler notre frontière, sévir contre les trafiquants de fentanyl, expulser tous les migrants clandestins et imposer un moratoire complet sur l’immigration afin de répondre aux préoccupations immédiates de Trump au sujet du Canada.
2. Dire à l’administration américaine que nous sommes prêts à renégocier le libre-échange nord-américain et à mettre sur la table la gestion de l’offre dans le secteur du lait et d’autres questions litigieuses.
3. Attendre de voir dans quelle mesure Trump est prêt à maintenir les tarifs douaniers malgré les impacts négatifs sur l’économie américaine. Malgré ses prétentions que les Américains n’ont pas besoin de nos produits, la réalité est qu’au contraire ils ont peu d’autres options pour des ressources cruciales comme le pétrole, le bois d’œuvre, l’uranium et d’autres minéraux, etc. Il cessera de se comporter comme un intimidateur lorsqu’il verra qu’il peut obtenir plus de résultats en s’asseyant et en négociant.
4. Pour réduire notre dépendance à l’égard du marché américain, mettre immédiatement en œuvre un plan ambitieux visant à éliminer les barrières au commerce interprovincial et aider nos industries d’exportation touchées à trouver des marchés de rechange dans d’autres pays.
5. Mettre immédiatement en œuvre une série de réformes audacieuses pour rendre notre économie plus productive, notamment : réduire les impôts des sociétés et des particuliers, abolir l’impôt sur le gain en capital, supprimer toutes les subventions aux entreprises, se débarrasser de la réglementation excessive, supprimer les obstacles à l’exploitation et à l’exportation des ressources naturelles, réduire considérablement les dépenses gouvernementales, donner mandat à la Banque du Canada d’arrêter d’imprimer de l’argent et commencer à accumuler une réserve d’or pour se préparer au réajustement monétaire mondial (qui fait probablement partie du plan de Trump).
Bref, au lieu d’adopter une stratégie suicidaire pour affronter Trump, nous devons faire ce que nous aurions dû faire il y a longtemps pour renforcer notre économie et notre position de négociation. La transition sera cahoteuse, mais pas autant que la faillite et la désintégration.
https://x.com/MaximeBernier/status/1885861611799531930?t=HBzL3-xEuMuXbigSH8354w&s=19