Il fut un temps où l’occident faisait rêver. Les parents africains essayaient par tous les moyens d’envoyer les enfants y faire leurs études, y chercher les fondations d’une vie meilleure. Mais ce temps-là est passé.
L’occident est devenu un repoussoir. Effrayant. Nudité, vulgarité, dévergondage des mœurs, hyper-sexualisation des programmes scolaires, des médias, de la mode, LGBTisme à outrance, censure, enseignement de narratifs mensongers et de comportements déviants, écriture dite inclusive qui agresse les yeux, formulaires de visa où il y a plus de deux cases pour les informations relatives au sexe, usage de pronoms, hypocrisie congénitale, violence, mépris, racisme: le rédhibitoire surpasse de très loin ce qui pouvait être attrayant.
Aujourd’hui, je considère qu’il est irresponsable pour un parent africain de vouloir envoyer son enfant en occident pour y faire des études.
Arrangeons-nos pays. Nous avons tous ce qu’il faut pour construire une Afrique libérée et décomplexée, qui reconnaît que sa force réside dans son unité, donne la priorité à la défense de son territoire et de ses ressources, et gère sa monnaie, son éducation, sa politique, sa sécurité et ses partenariats de manière rigoureuse et souveraine, imposant le respect.
Une Afrique qui a trouvé la stabilité en éliminant les ingérences des puissances étrangères cherchant à exploiter ses ressources à faible coût ou gratuitement, et qui forme ses enfants, non seulement à savoir les gérer et les transformer de façon intelligente, mais également à la connaissance et au respect de ses cultures, de ses traditions, de ses spiritualités.
Contrairement à la perception commune, le Sahel est bien plus qu’un désert de sable, de soleil et de chameaux. Le désert et le sable ne sont pas des défis insurmontables. Oman, Bahreïn, le Qatar ou les Émirats arabes unis en sont des exemples. Là-bas, les chameaux ont été remplacés par des voitures de luxe, tandis que des immeubles et le niveau de vie des populations touchent les nuages.
Le Sahel a un potentiel équivalent pour échanger ses chameaux contre d’autres opportunités qui nous conviennent et, grâce à l’électrification et l’industrialisation, pour devenir une destination de rêve pour la jeunesse africaine et les entreprises du monde entier, et non plus un lieu de transit pour les migrants rêvant d’aller en Europe, ou un terrain de jeu pour les terroristes rémunérés par l’Occident.
Le Général Abdourahamane Tiani, le général Assimi Goïta et le capitaine Ibrahim Traoré sont en train de travailler à cela. Accompagnons-les avec détermination et audace, car l’AES est le creuset de l’émancipation et de l’envol de notre terre mère.
La chevalière de Niamey 🐎🐝
Nathalie Yamb
