Ibrahima Maiga @ibrahimamaigabf Channel on Telegram

Ibrahima Maiga

@ibrahimamaigabf


Voix de l'Afrique (French)

Bienvenue sur la chaîne Telegram 'Voix de l'Afrique' ! Cette chaîne est dédiée à la promotion de la culture, de l'art, de la musique et de l'actualité du continent africain. Ici, vous trouverez des articles informatifs, des interviews exclusives, des clips musicaux, et bien plus encore, le tout dans le but de mettre en lumière la richesse et la diversité de l'Afrique. 'Voix de l'Afrique' est animée par Ibrahima Maiga, un passionné de l'Afrique et de sa culture, qui souhaite partager sa passion avec le monde entier. Rejoignez-nous pour découvrir les trésors cachés de l'Afrique et pour rester informé sur les événements et les personnalités qui font vibrer le continent. Ensemble, faisons résonner la voix de l'Afrique à travers le monde !

Ibrahima Maiga

11 Jan, 17:45


Pour la cohésion entre les communautés nous répondrons toujours présent.

Ibrahima Maiga

11 Jan, 16:33


GRAND RAPPEL AU SAHEL : INCIDENT DE TIR À LA RTB EN 2024

Souvenez-vous du tam-tam médiatique qui proclamait que tout Ouagadougou tanguait sous un vent de mutineries. Au cœur de ce vacarme digne d’un marché aux bestiaux, quelques donneurs de leçons, champions du couloir, juraient la main sur le cœur que le Président avait filé à l’anglaise, pendant qu’un mystérieux groupe venu d’ailleurs se serait invité à Dori, et que Bobo résonnait d’étranges détonations.

Foutaises ! Cette farandole de fausses nouvelles, ce vrai « banditisme médiatique » (un titre parfait pour un spectacle de griots en mal d’audience) n’avait pour but que de nous faire frémir comme des feuilles de karité et de nous dresser les uns contre les autres. Le dénouement fantasmé ? Un beau chaos, la cacophonie ultime. Raté ! Nous voici toujours droits dans nos babouches, aussi fiers que des baobabs enracinés dans la steppe, inébranlables sous les tourbillons de sable.

Pourquoi tenir bon au milieu de cette bourrasque de balivernes ? Parce que, depuis que nos ancêtres traçaient des pistes dans le Sahel à dos de chameau, nous savons qu’un peuple ne tient debout que par son unité et sa détermination. Toute autre théorie, c’est du baratin pour salons climatisés.

C’est ainsi qu’à leur grand désespoir, les semeurs de peurs, couverts de honte comme un chacal démasqué en plein jour, s’obstinent à revenir pour nous susurrer d’autres inepties. Leur culot dépasse celui d’un marchand qui vendrait du sable en plein désert, car ils nous abordent comme si nous n’avions plus toute notre tête. Eh bien, qu’ils sachent que personne ici n’a perdu la mémoire : leurs mensonges, nous ne les avons pas oubliés, et nous n’y croirons pas plus demain qu’hier.

Aujourd’hui plus que jamais, serrons-nous autour de nos foyers, protégeons nos campements et bâtissons l’avenir de ce cher pays, dont le ciel bleu sahélien ne mérite pas d’être noirci par des esprits mal intentionnés. Ne laissons personne nous diviser ou nous éparpiller comme des grains de mil au vent. Main dans la main, la tête haute, rappelons à quiconque veut l’entendre que nous ne sommes pas nés de la dernière averse.

En clair, nous allons poursuivre notre chemin, dignement, unis comme un troupeau de zébus quand les lions rôdent, prêts à clouer le bec à quiconque prétend nous déstabiliser. Notre arme secrète ? Notre solidarité, notre ténacité et cette foi inébranlable en des jours meilleurs.

Alors, que chacun se remette en selle ou au champ, et que les colporteurs de fausses rumeurs retournent parler à leurs mirages. Nous, nous avançons, sous le soleil du Sahel, et la poussière ne nous fait pas peur.

Ibrahima Maiga

11 Jan, 14:31


N’oublions pas.

Ibrahima Maiga

11 Jan, 13:53


Dja, c’est partout. Congo.

Ibrahima Maiga

11 Jan, 12:23


BIR 19: Sorga 👆👆👆

Ibrahima Maiga

10 Jan, 21:28


Transmettez ceci à Dramane de ma part : dites-lui que tant qu’il servira de base arrière à nos déstabilisateurs, le sable se dressera sur son chemin.

Ibrahima Maiga

08 Jan, 10:50


BIR 7 🫡🫡🫡

La nuit du 31 décembre, Morlaba s’apprêtait à plonger dans le chaos. Ce village paisible, à une cinquantaine de kilomètres de N’dorola, avait été envahi par des hommes sans foi ni loi, porteurs d’une terreur qu’ils espéraient durable. Ils pensaient pouvoir marquer ce territoire à jamais, le transformer en symbole de leur suprématie. Mais c’était sans compter sur la détermination d’un capitaine et de ses hommes, prêts à tout pour défendre leur patrie.

Le capitaine Watao, une légende parmi les siens, a reçu l’appel aux premières heures de la nuit. Alors que partout ailleurs, on levait des verres à l’aube de 2025, il rassemblait ses hommes dans une obscurité teintée de gravité. Le silence pesait lourd dans le camp. Le plan était clair : reprendre Morlaba, coûte que coûte. La mission, eux seuls pouvaient la mener. Les regards échangés suffisaient : chacun savait que cette nuit serait écrite dans les mémoires.

À minuit passé, ils se sont élancés, le cœur battant au rythme des tambours invisibles de la guerre. La route vers Morlaba, habituellement si familière, paraissait ce soir-là enveloppée d’un voile oppressant. Le vent portait avec lui les échos lointains d’un village captif, des bruits étouffés de pleurs et de peur.

Quand ils sont arrivés aux abords du village, la nuit s’est déchirée. Le premier coup de feu, tiré par un éclaireur, a donné le signal. Ce fut une explosion de lumière et de bruit. Les ennemis, croyant avoir le temps de consolider leur position, furent pris de court. Le capitaine Watao menait l’assaut en tête, son visage sculpté par une détermination presque terrifiante. Les combats furent acharnés, brutaux, sans concession.

Le sol de Morlaba vibrait sous les pas des combattants. Les cris des ennemis se mêlaient au tonnerre des armes, brisant le silence de la nuit. Des explosions illuminaient par intermittence le village, dévoilant des silhouettes en mouvement, des regards effrayés, des corps tombant lourdement. Les habitants, terrés dans leurs maisons, priaient pour leur salut, tandis que leurs libérateurs avançaient inexorablement.

Les heures s’écoulèrent comme dans un rêve fiévreux. Lorsque les premiers rayons du soleil caressèrent les toits de Morlaba, tout était terminé. Le village, libéré, reprenait lentement son souffle. Les hommes de Watao avaient accompli l’impossible. L’ennemi, battu, abandonnait derrière lui son arrogance et ses illusions. Comme le dit un vieux proverbe local : “Celui qui mange son totem ne revient jamais entier.” Et cette nuit-là, l’ennemi avait bel et bien mangé son totem.

Les images qui restent parlent d’elles-mêmes : des armes éparpillées, des traces de fuite précipitées, et surtout, une population retrouvant un semblant de sérénité. Morlaba, meurtrie mais debout, portera à jamais la marque de cette nuit où le courage et la détermination ont triomphé.

Ainsi commence 2025, dans le Kénédougou, avec une leçon gravée dans la mémoire de tous : personne ne triomphe d’un peuple qui se bat pour sa liberté.

Ibrahima Maiga

07 Jan, 17:40


Ko, c’est le moment ou El Dromadero a compris qu’il étais le seul intrus. 🤣🤣🤣

Ibrahima Maiga

07 Jan, 16:18


Je vous l’avais pourtant dit.

Ibrahima Maiga

07 Jan, 12:37


Quand les Français en ont marre d’Emmanuel Macron.

Je vous l’ai toujours dit et répété : ce que nous remettons en cause, c’est la politique africaine de la France, empreinte de condescendance, de mépris et d’une illusion de paternalisme.

Sinon, le peuple français et les Africains sont les mêmes victimes de cette politique. Rappelez-vous de l’affaire Elf. Dans cette affaire, il a été démontré que l’État français avait été grugé par les politiciens. En effet, les mannes issues du pillage d’Elf en Afrique partaient plutôt dans les poches des politiciens. Les caisses de l’État français ont souffert de cette corruption organisée, savamment et politiquement entretenue par les hommes politiques français. C’était la période du “Mange et tais-toi.” Ainsi, de cette affaire Elf, nous comprenons que le peuple français et le peuple africain étaient des otages des politiciens français propulsés au sommet de l’État à travers des complots politiques et électoralistes orchestrés dans des loges comme l’association Le Siècle.

Notre combat est contre la politique africaine de la France. Le peuple africain se souviendra toujours que, pour l’abolition de l’esclavage, il y avait des Français abolitionnistes qui ont lutté aux côtés des Noirs esclaves, au prix de leur vie. Des Français abolitionnistes ont été assassinés, d’autres emprisonnés pour la lutte qu’ils menaient en faveur de la liberté et de la dignité des esclaves.

L’Afrique ne s’est jamais trompée de combat. Mais les politiciens français complotistes ont toujours cherché à opposer les peuples. C’est dans ce cadre que, face à une Afrique en mouvement pour la souveraineté des États, les politiciens français ont tenté de manipuler en évoquant le sentiment anti-français. Mais les peuples ne se trompent jamais de combat.

Ibrahima Maiga

06 Jan, 21:54


De Paris à la brousse c’est chaud partout. Aujourd’hui c’est vraiment une bonne journée. Pagtazez.

Ibrahima Maiga

06 Jan, 20:25


L’Europe et le monde doivent refuser d’être instrumentalisés pour résoudre les problèmes de la France en Afrique. La jeunesse africaine n’a aucun problème avec vous ; elle s’oppose simplement au pillage de ses ressources et au soutien au terrorisme orchestré par la France sur son sol.

Ibrahima Maiga

06 Jan, 19:54


COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Gouvernement de la République du Tchad exprime sa vive préoccupation suite aux propos tenus récemment par le Président de la République française, Emmanuel Macron, qui reflètent une attitude méprisante à l’égard de l’Afrique et des Africains.

Le Tchad tient à rappeler qu’il n’a aucun problème avec la France en tant que nation ni avec le peuple français, avec lequel il partage une histoire marquée par des relations humaines et culturelles. Cependant, les dirigeants français doivent apprendre à respecter le peuple africain et reconnaître la valeur de ses sacrifices.

L’Histoire atteste que l’Afrique, y compris le Tchad, a joué un rôle déterminant dans la libération de la France lors des deux guerres mondiales, un fait que la France n’a jamais véritablement reconnu. Les sacrifices immenses consentis par les soldats africains pour défendre la liberté ont été minimisés, et aucun remerciement digne de ce nom n’a été exprimé.

En ce qui concerne le Tchad, il convient de souligner que la construction de notre armée n’est pas l’œuvre de la France. Notre armée, forte et résiliente, est le fruit de la bravoure du peuple tchadien et des sacrifices consentis avec des moyens modestes. La France n’a jamais doté l’armée tchadienne de manière significative ni contribué à son développement structurel. En 60 ans de présence, marqués par des guerres civiles, des rébellions et une instabilité politique prolongée, la contribution française a souvent été limitée à des intérêts stratégiques propres, sans véritable impact durable pour le développement du peuple tchadien.

Au lieu de s’en prendre à l’Afrique, le Président Macron devrait concentrer ses efforts sur la résolution des problèmes qui préoccupent le peuple français.

Le peuple tchadien aspire à une souveraineté pleine et entière, à une véritable indépendance, et à la construction d’un État fort et autonome, acquis au prix de sacrifices inestimables. Nous invitons nos partenaires, y compris la France, à intégrer cette aspiration légitime dans leur approche des relations avec l’Afrique.

N’djamena le 6 janvier 2025

Le Ministre d’Etat , ministre des affaires étrangères , de l’Integration Africaine, des Tchadiens de l’Etranger, de la Coopération Internationale
Porte-Parole du Gouvernement
ABDERAMAN KOULAMALLAH

Ibrahima Maiga

06 Jan, 18:11


https://www.tiktok.com/t/ZTY3mP4No

Ibrahima Maiga

06 Jan, 16:18


Ah, Macron, toujours fidèle à lui-même, avec son ton professoral qui donne l’impression qu’il va nous expliquer comment marcher dans le sable sans s’enfoncer. Alors, Emmanuel, tu te réorganises ? Reviens, on t’attend, et cette fois, on aura même préparé le thé; pas pour t’accueillir, mais pour siroter tranquillement en te regardant réessayer.

Au passage, tu sais, on n’est pas au service d’une quelconque puissance étrangère, hein. Nous, on bosse pour notre peuple. D’ailleurs, on t’a entendu dire que la France ne devrait pas sous-traiter sa sécurité à la Chine ou aux États-Unis. Très bien, champion ! Nous aussi, on pense pareil. Alors pourquoi tu veux jouer les sous-traitants de nos affaires ? On est bien chez nous, tranquille.

Et puis, tu refuses les bases étrangères sur ton sol, non ? Eh bien, nous aussi. Sympa, non ? Bref, comme tu nous as qualifiés de faux intellectuels, t’inquiète, on rend la politesse : faux président, vrai comique.

Ibrahima Maiga

06 Jan, 15:14


Rassemblement à 17h GMT sur TikTok pour un panel inédit : analyse du discours de Macron et révélations exclusives sur la Guinée, le projet caché contre l’AES et ce qui se trame contre le Tchad.

https://www.tiktok.com/live/event/7456820286344658990?enter_from=share_link&share_from_user_id=7089573224883553323

Ibrahima Maiga

06 Jan, 14:20


Attention au discours de Macron

Macron, en insinuant que certains États africains ne voulaient même pas leur départ et que cela relevait uniquement de l’initiative française, cherche clairement à brouiller les pistes et à semer la discorde. Pourtant, le Sénégal a explicitement exprimé son souhait de voir les troupes françaises partir, tout comme le Tchad, qui est allé encore plus loin en rompant même les accords de défense.

Cependant, il faut noter que le seul pays qui ne voulait même pas de ce semblant de réorganisation, c’est la Côte d’Ivoire, qui s’est montré aligné avec les intérêts français jusqu’au bout.

Macron semble en vouloir particulièrement au Tchad, un pays stratégique dans la région, qui a osé briser les accords de défense. Il cherche désormais un moyen de l’isoler, de le discréditer, afin de se venger. Pour cela, il a besoin de semer le doute dans nos esprits, de nous pousser à remettre en question la position du Tchad, et, par extension, celle de tous les autres pays qui ont fait le choix de tourner le dos à la domination française.

Son objectif est double : d’une part, jeter ces États en pâture pour nous faire douter de leur position et créer des tensions ; d’autre part, utiliser ce discours pour masquer la réalité et détourner l’attention. Mais cette stratégie visant à embrouiller les pistes et à diviser ne doit pas nous détourner de nos objectifs.

Ibrahima Maiga

06 Jan, 13:13


Ce discours a été prononcé ce matin. Écoutez attentivement et dites-moi si vous ne vous sentez pas blessés dans votre amour-propre.

Ibrahima Maiga

06 Jan, 10:15


Voilà la théorie du jusqu’au-boutisme selon Macron à propos du Niger, un État membre de l’AES.

Macron reconnaît avoir été prévenu par les pays européens et même par les États-Unis des risques que la France prenait concernant la question du Niger, et donc de l’AES. Mais malgré ces avertissements, il comptait coûte que coûte utiliser la force via la CEDEAO pour réinstaller Bazoum, sous le prétexte qu’il aurait une “politique de partenariat avec le dirigeant”. Oui, vous avez bien entendu, avec le dirigeant, pas avec un pays.

La France, qui malgré ses accords de défense avec le Mali de l’époque, est allée chercher des séparatistes pour leur confier Kidal. Et maintenant, elle s’étonne : “Ko, qui nous écoutera ?” C’est vraiment comique comme raisonnement, surtout venant d’un État qui prétend vouloir s’émanciper de Washington.

Ok, d’accord !

Ibrahima Maiga

05 Jan, 13:03


Si ça, ce n’est pas du racisme, alors qu’est-ce que c’est ? Il dit que les Africains ne savent pas ce qui est bon pour eux. En parlant des Noirs français de Mayotte, il présente l’intervention de l’État comme un acte de générosité. Et pour les Haïtiens, il les insulte carrément, oubliant que ce qui a détruit Haïti, c’est la dette coloniale. Il est temps que la jeunesse noire se réveille. Personne ne doit manquer mon direct aujourd’hui à 19h GMT.

Ibrahima Maiga

05 Jan, 01:44


La colère de nos mamans dans le groupe WhatsApp

Tout commence par un message vocal un groupe WhatsApp du village. Une voix de femme, ferme et tranchante, résonne à travers les téléphones :

« C’est vraiment désolant de voir nos grands villages disparaître comme ça. Et pourquoi ? Parce qu’il y a eu des complicités, c’est sûr ! Regardez les petits villages, eux, ils tiennent encore. Mais nos hommes ? Où sont-ils ? Ils ne valent rien ! Honte à eux ! Puisque vous êtes incapables de combattre ce que vous avez provoqué, donnez-nous vos pantalons ! Vous verrez bien ce que nous, les femmes, sommes capables de faire ! »

Le silence tombe dans le groupe, mais il ne dure pas longtemps. Un homme répond, sa voix posée, mais visiblement secouée par le message :

« Femme, tu demandes nos pantalons, mais ce n’est pas ça qui va régler le problème. Par contre, ce que tu dis est vrai. Le départ de ton village, ce n’est pas juste une douleur pour toi, c’est une tragédie pour nous tous. Si nous voulons garder nos villages, nous devons agir comme Bani. Prenons les armes et défendons-nous. De toute façon, même si on refuse, ils ne vont pas nous épargner. Ils disent qu’ils font la guerre pour le paradis, mais qu’ils nous montrent un seul prophète qui a converti les gens avec un AK47 ! S’ils veulent le paradis, qu’ils achètent un Coran à 500 francs et qu’ils lisent ! Alors, enrôlons-nous, parce que rester les bras croisés ne sauvera rien. »

Un autre homme envoie un message vocal, cette fois plus direct, sa voix tremblante d’émotion :

« La femme a raison. Une femme et ses enfants doivent se sentir protégés par les hommes. Mais si l’homme fuit, c’est grave. Moi, je le dis ici, si l’État lance un recrutement demain, je vais m’inscrire le premier. Qu’ils fassent descendre le ciel, ça ne dépasse pas la mort. Ces terroristes nous tuent et détruisent nos villages pour rien. Mourir en défendant notre terre, c’est mieux que de vivre dans la honte. »

Un quatrième membre, dans un ton vif et convaincu, prend la parole :

« Cette femme porte un pagne, mais elle a le courage que beaucoup d’entre nous ont perdu. Regardez Bani. Le jour où ils ont pris les armes, les terroristes avaient juré que c’en était fini pour eux. Mais aujourd’hui, Bani est toujours debout. Et nous, que faisons-nous ? Nous fuyons, nous allons jusqu’à Bobo, jusqu’au Ghana, comptant sur les autres pour défendre nos terres.

Si nous voulons être aidés, nous devons d’abord nous lever nous-mêmes. Nos 56 villages doivent s’engager dans les sept prochains jours. Allons demander à l’État de nous enrôler. Une fois armés, nous délogerons ces forces du mal de notre zone. Nous devons aider l’armée. Moi, je le dis haut et fort : IB le matin, IB à midi, IB le soir. Depuis qu’il est là, malgré les difficultés, il a essuyé nos larmes. Mais soyons honnêtes : ce sont nous, les Peulhs, qui n’avons rien fait pour aider l’État. Lors de l’enrôlement à Bani, aucun des villages voisins n’a participé. Et Bani centre ne peut pas protéger toute la commune à lui seul. Levons-nous. Défendre nos terres est la seule solution. »

Ibrahima Maiga

04 Jan, 19:41


Ce patriote a parlé haut et fort. J’ai aimé son discours. Personne ne se battra à notre place.


Résumé:

Il explique dans la vidéo que personne, absolument personne, ne peut se battre à notre place, parce que ce combat est le nôtre. Lorsque l’on demande aux jeunes de venir s’engager, c’est pour défendre la mère patrie, pour protéger leur village, pour soutenir ceux qui comptent sur eux et pour honorer la mémoire de leurs parents tombés sous les coups des terroristes. Il ne s’agit pas de protéger Ibrahim Traoré, Ouagadougou ou une autre ville, mais bien de défendre leurs propres terres, leurs propres champs et leur propre dignité.

Quand certains jeunes choisissent de s’installer en Côte d’Ivoire ou au Ghana, et qu’ils diffusent toutes sortes de messages négatifs dans leurs groupes WhatsApp, cherchant à décourager les autres, cela ne peut rien apporter de bon. Parce qu’il n’y a nulle part au monde où l’on se sente aussi à l’aise que chez soi. Nous sommes, avant tout, des Burkinabè, et notre pays a plus que jamais besoin de chacun de nous.

Les enfants des autres viennent défendre ta localité, pendant que tu pars te réfugier dans d’autres pays. Et c’est depuis là-bas que tu te prétends burkinabè, que tu te dis homme. Pourtant, on a tué tes parents ; au lieu de rester pour défendre tes terres et venger leur mémoire, tu prends tes affaires et compte sur les enfants des autres pour te convoyer, afin de fuir ou t’exiler jusqu’au Ghana ou en Côte d’Ivoire. Et malgré tout, tu te dis burkinabè.

Il n’y a pas la moindre raison de douter de la nécessité de se battre. Les terroristes ont tenté, au début, de faire croire que les villages dépourvus de VDP seraient épargnés. Pourtant, ceux qui ont refusé de recruter des VDP, sont aujourd’hui des déplacés internes. À l’inverse, ceux qui ont fait le choix des armes, même en priant pour la paix, empêchent les terroristes de s’établir chez eux. C’est précisément ce message qu’ils essaient de faire passer.

Ibrahima Maiga

04 Jan, 07:47


Le bonjour du Sable

Ce matin, j’ai cru voir Napoléon chevaucher un mouton géant en plein marché de Falagountou. Le mouton, l’air débonnaire, arborait un immense panneau : « Moi, j’ai la vraie formule chimique de la tomate, et je vais sauver le monde ! » Les marchands, atterrés, se demandaient s’il fallait acheter un nouveau dictionnaire ou simplement accepter que la folie s’était invitée au petit déjeuner. Dans un coin, deux « enfants perdus de la République » se disputaient déjà, hurlant : « Où sont nos conserves de tomates ? On veut les voir tout de suite, c’est un complot sinon ! »

Pendant ce temps, au nord du village, un commando de Forces Spéciales sortait du lit d’hôpital, bandages au vent, pour répondre à l’appel du devoir. Ces héros-là, le stéthoscope encore au cou, s’étaient exfiltrés des couloirs aseptisés pour filer en douce vers Nassougou, où ils espéraient surprendre les guetteurs ennemis plus efficacement qu’un coq qui réveille le voisinage à trois heures du matin. En chemin, ils croisèrent un groupe de gourmantchés et de yadga s’asticotant gentiment : « Dis donc, avec ta grosse tête, tu crois que tu peux calculer la formule chimique de la sauce gombo ? » L’autre de rétorquer : « Toi, tes neurones doivent être partis en villégiature, vu comment tu danses la polka quand tu entends un balafon ! »

Arrivés à destination, les FS tombèrent nez à nez avec des « experts » qui prétendaient que la tomate devrait pousser en une heure et être vendue dans la foulée. L’un d’eux, perché sur un baobab, proclamait : « S’il n’y a pas de boîtes de concentré dans ma main d’ici demain, c’est la fin du monde ! » Les soldats, stoïques, haussèrent les épaules : « Monsieur, c’est un peu comme demander à un coq de pondre un mouton. Ça n’arrivera pas, même par décret présidentiel. »

Le plus drôle, c’est que ce cher individu continua à s’agiter : « Mais pourtant, on a inauguré l’usine, non ? Pourquoi y a-t-il encore des champs vides ? » À croire qu’il pensait vraiment que la moindre inauguration transformait instantanément les graines en tomates, et les tomates en boîtes, le tout dans un claquement de doigts magique. En le voyant s’arracher les cheveux, un vieux Gurunga lui tapota l’épaule, l’air compatissant : « Mon enfant, même le mil demande de l’eau et du temps, à moins que tu ne connaisses un féticheur capable de transformer la poussière en sauce tomate ? »

Pendant ce temps, dans le lointain, les prisonniers retenus captifs se libéraient, profitant d’une belle débandade orchestrée par les vecteurs aériens (et la témérité légendaire de ces soldats qui, en plus d’être des guerriers, joueraient sans doute les médecins si on leur en laissait le temps). De retour au village, ils racontèrent comment ils s’étaient échappés en escaladant des sacs de mil et en ignorant royalement les discours sur la « formule chimique ».

Une fois la tempête passée, on vit Napoléon, son mouton, et les « enfants perdus » reprendre la route, chacun de son côté. Les commandos, eux, s’écroulèrent de fatigue, gardant malgré tout un œil sur les champs, au cas où un illuminé tenterait de cueillir une boîte de tomates sur un arbuste. Quant aux villageois, ils reprirent leurs activités, un sourire en coin, ricanant encore de ce moment inoubliable où moutons géants, coqs producteurs de moutons, et experts autoproclamés de la sauce tomate s’étaient tous mêlés dans une grande comédie sahélienne.

Moralité : ce n’est pas parce qu’on coupe un ruban rouge un matin qu’on va manger de la sauce tomate à midi. Il faut un peu d’eau, un peu de soleil, et surtout, du bon sens; ce trésor qui échappe aux plus braillards. En attendant, autant s’en payer une bonne tranche de rire : l’usine tournera bien, les boîtes de tomates finiront par arriver… et si ce n’est pas assez rapide, on peut toujours demander à un coq de pondre un mouton. Chacun ses rêves, après tout !

Ibrahima Maiga

03 Jan, 18:12


Opération BIR 18 A MONTIONKUI ce jour 03/01/2025
bilan

Côté ennemi :
Une 20taines de terroristes neutralisés
-16 motos récupérées
-01 tricycle
-19 téléphones
-01 décodeur
-01 petite bouteille de gaz
-11 postes radio avec 10 chargeurs
-01 testeur de tension
-03 plaques solaires
-04 batteries
-03 roues de motos
-02 fusils calibre 12
-09 chargeurs (Ak47,G3)
-02 couvercles de boîtes de culasse
-Des produits pharmaceutiques
-Des engins explosifs
-Des maillons pkms garnit
-01 caissette de Munitions pkms
-Du matériel mécanique
-Des vivres et Habits
-80 Détonateurs EEI
-Des corans
-Des plateaux à pression
-Des porte chargeurs
-01 lunette de visée
Et d’autres matériels détruits sur place

Ibrahima Maiga

03 Jan, 14:36


La France arrive!

Koromeroua, à l’heure où même le coq baille encore. Tout est calme quand soudain une nouvelle se répand, comme si un tam-tam invisible la claironnait dans toute la région : « Des légionnaires noirs s’apprêteraient à nous infiltrer ! » Les plus anciens se tapent sur les cuisses de rire. « Ils vont se faire passer pour des enfants du pays, vous imaginez ? »

À Zabré, un Samo et un Mossi, qui se charrient comme à leur habitude (« Hé, Mossi, on dit que ta grand-mère ressemble à la chèvre du chef ! »; « Toi, Samo, avec tes gros pieds, tu labourerais un champ sans charrue ! »), décident de tester la nouvelle tactique. « Faisons semblant d’être des légionnaires, on va voir si on peut passer incognito, » propose le Mossi. Le Samo, hilare : « Ça va pas, non ? Même un dromadaire déguisé en mouton serait plus crédible ! » Bref, l’affaire s’annonce mal pour les apprentis conspirateurs qui, eux, ne maîtrisent même pas la technique de l’insulte affectueuse.

Du côté de Koukia, un Dogon et un Songhoy sirotent du thé sous le neemier. Ils évoquent la rumeur qui enfle : « Ces fameux légionnaires vont tenter de se faire passer pour des Peuls ou des Bambara, dit-on. » Le Songhoy éclate de rire : « Les Peuls, tu les repères facilement au marché, ils négocient tout, même le prix d’une poignée de sable ! Si ces légionnaires refusent de négocier, ils seront démasqués illico. » Le Dogon opine, un sourire en coin : « Et s’ils viennent faire le didadi comme les Bambara, sans même savoir balancer les hanches, je leur donnerai moins d’une minute avant qu’on les traite de ‘gros poissons sortis du fleuve qui ne savent plus nager’ ! »

À Koromeroua, un Haoussa, toujours prompt à la plaisanterie, prétend avoir reçu la visite d’un soldat tentant de s’incruster : « Le gars est venu me dire “Bonjour, cousin !”… sauf que chez nous, les véritables cousins se lancent d’abord quelques piques. Tu sais, du genre ‘Haoussa, ton turban est plus grand que ta tête, tu fais peur aux enfants !’. Lui, il est resté bouche bée, comme un mouton qui voit un lion danser. Je lui ai donné des arachides en cadeau, histoire de voir s’il savait comment on les mange : il les a toutes croquées d’un coup, la coque comprise, sans rien recracher ! » Les femmes autour ont hurlé de rire : « Avec un estomac comme ça, il peut avaler un baobab ! »

Même dans les petites ruelles de Zabré, la nouvelle se confirme : « La France veut devenir invisible, et cette fois, elle envoie des compatriotes à la peau noire pour qu’on ne les soupçonne pas. » Une Bambara se moque : « La couleur, c’est une chose, mais que feront-ils quand il faudra bavarder avec la grand-mère du chef ? Tu crois qu’ils sauront répondre à ses taquineries ? Elle va leur demander pourquoi leur oncle a épousé une jarre vide, et ils n’auront pas la moindre idée de ce que ça veut dire ! »

Entre deux délires, un Peul debout près de son troupeau s’exclame : « S’ils sont vraiment malins, ils apprendront qu’ici, la parenté à plaisanterie, c’est sacré. On s’insulte pour se prouver qu’on est liés, on rit de la barbe de son beau-frère, on compare ses ancêtres à des poulets, et tout le monde adore ça. Crois-moi, c’est là qu’on les verra s’ils sont faux : ils ne sauront ni répondre ni répliquer, et se mettront à bafouiller comme des poulets mouillés ! »

En fin de compte, ce plan d’infiltration ressemble à une tentative de faire danser un éléphant en tutu. Partout, on sourit d’avance en imaginant ces pauvres légionnaires coincés, forçant des sourires maladroits quand on leur lance : « Hé, cousin, ta tête est plus dure que le caillou sur lequel dort ton grand-père ! » (et ça, c’est la version polie). Personne ne doute une seconde qu’ils finiront par se faire repérer, même déguisés en vieux bergers chantant la complainte du Sahélien solitaire.

Et la conclusion, c’est qu’ici, dans ces contrées où chaque peuple taquine l’autre par tradition, la meilleure invisibilité serait peut-être… de ne pas venir du tout. Car se fondre dans une culture si douée pour la moquerie amicale, c’est un art.

Ibrahima Maiga

03 Jan, 14:36


Et si on n’est pas né dedans, on y trébuche à coup sûr, sous les éclats de rire généreux des Samo, Mossi, Peuls, Haoussas, Bambaras, Dogons et Songhoys réunis.

Ibrahima Maiga

03 Jan, 12:33


Peuple révolutionnaire du Grand Sahel et d’Afrique, bonjour

Hier, j’ai fait un rêve encore plus fou que les températures de midi à Niamey. J’ai vu Napoléon arriver, non pas sur un cheval blanc, mais bien juché sur un chariot tiré par un dromadaire équipé de panneaux solaires. Le dromadaire, tout connecté, avait un GPS made in Gao et une appli pour recharger les téléphones TECNO en plein désert. Je vous jure, on aurait dit une scène de science-fiction sahélienne.

À peine arrivé sur la rive du fleuve Niger, Napoléon s’est exclamé : « Je n’ai plus d’argent pour mes conquêtes, alors j’ai troqué les canons contre ces gadgets solaires, c’est plus rentable ! » Pendant ce temps, un soldat à la moustache poussiéreuse maugréait qu’il allait falloir vendre la Louisiane (encore !)pour racheter des charettes high-tech. Moi, j’étais là, planté comme un baobab, à me demander si j’étais en plein délire ou si mon jeu de dames à l’ombre du manguier n’était pas en train de tourner au cauchemar géopolitique.

Et puis, au détour d’une ruelle, voilà qu’un ex-président ouest-africain surgit en scooter « Jakarta » électrique. Le gars qui, hier encore, nous affirmait : « Le franc CFA, c’est l’avenir. Les troupes françaises, c’est la paix pour tous ! », se mettait à faire des dérapages dans le sable pour exhiber son nouveau véhicule. Il criait : « Regardez, grâce à ce scooter, on attire le tourisme ! » Pendant qu’il s’extasiait sur la banquette gonflable à l’arrière (pour accueillir ses conseillers, sans doute), une armée de diplomates discutait déjà sur WhatsApp pour savoir si publier un tweet suffisait à annoncer un vrai retrait ou juste une version sahélienne du jeu de cache-cache.

Et comme si ce n’était pas assez absurde, un général en boubou dernier cri débarquait avec une machine à torréfier les arachides « Barkhane & Co. », soi-disant sponsorisée par la France pour « sauvegarder l’excellence culinaire locale ». Sauf qu’à la place de moudre les graines, la machine comptait les gilets pare-balles. Allez comprendre !

Je suis parti en courant chercher la sortie de secours de ce rêve bizarre, quand je suis tombé sur un panneau rouillé : « Présence française, désormais invisible, merci de repasser plus tard ». Derrière, un petit berger, calebasse à la main, me lance : « Hé grand, la liberté ne se vend pas au marché comme du mil. » J’ai eu envie de l’attraper, de le serrer dans mes bras et de lui dire qu’il avait tout compris. On peut nous refourguer des dromadaires solaires, des scooters électriques ou même des ordinateurs de bord pour charettes tirées par des chèvres high-tech… mais la dignité, elle, ne passera jamais en mode furtif. Elle brille, même sous le soleil de plomb du Sahel.

Ibrahima Maiga

02 Jan, 08:53


Quant à ceux qui prétendent aujourd’hui faire partir la France alors qu’hier encore ils nous sommaient de lui être fidèles, qu’ils sachent que la mémoire populaire est tenace. On n’oubliera pas leurs discours condescendants, pas plus qu’on n’oubliera leurs accolades complices avec ceux qui ont longtemps méprisé nos nations. Et qu’importe s’ils passent maintenant par la porte de derrière pour maintenir une présence plus « invisible » : le cœur des peuples, lui, est épris de lumière, et il finira toujours par éclairer leurs mensonges.

Ibrahima Maiga

02 Jan, 08:53


Abidjan : quand le retrait français n’est qu’un mirage

Niamey, 18 décembre 2023. Je revois encore cette file de camions militaires soulevant la poussière sur la route, tandis que le soleil du Sahel claque contre les carlingues chauffées à blanc. Les gens regardaient, presque incrédules, et dans leurs yeux brillait une lueur étrange : un mélange de soulagement et de colère contenue. C’était le jour où les soldats français ont quitté le Niger. Un moment qu’on nous avait promis impossible, qu’on nous avait même déconseillé de désirer.

À Abidjan, pourtant, ceux-là mêmes qui nous traitaient de naïfs, d’irresponsables, se réjouissent bruyamment d’un soi-disant départ des Français. Mais est-ce vraiment un départ, ou plutôt un tour de passe-passe ? La France, par l’intermédiaire de sa société de sécurité GEOS, avait déjà annoncé il y a quelque temps qu’elle rendrait sa présence moins visible, plus discrète. Alors, quand j’entends ces grands discours sur « la fin d’une ère », je ne peux m’empêcher de penser à un théâtre d’ombres : on éteint la lumière pour mieux se glisser dans l’obscurité.

Il n’y a pas si longtemps, certains dirigeants ivoiriens nous prenaient de haut en affirmant que « les bases françaises étaient indispensables », que « nous risquions la catastrophe si elles partaient ». Les mêmes, aujourd’hui, paradent avec un grand sourire comme s’ils avaient toujours été du bon côté de l’histoire. Ils font mine de se réveiller soudainement et de vouloir chasser ce qu’ils appelaient, hier encore, une protection bienveillante. Mais la vérité, c’est que leur volte-face ne tient qu’à l’odeur du vent qui tourne. Si les choses n’avaient pas changé au Sahel, ils nous auraient encore mis des bâtons dans les roues. C’est un faux départ savamment orchestré : la présence française ne disparaît pas, elle s’enfonce dans l’ombre pour mieux échapper au regard du public.

Je ne peux m’empêcher de repenser à toutes ces fois où l’on nous a traités de fous pour avoir osé dire que la souveraineté ne se négocie pas. Et pourtant, c’est ce même discours qu’ils répètent aujourd’hui, comme s’ils avaient inventé l’idée. Ceux qui, hier, défendaient la tutelle, portent à présent l’étendard de l’autonomie. Mais nous, nous savons. Nous savons qu’il y a quelques mois encore, ils nous accusaient de saper la stabilité, qu’ils se réfugiaient derrière l’argument du franc CFA et du « partenariat sécuritaire » pour nous faire taire.

Dans la foule, à Niamey, à Bamako, à Ouagadougou, et même à Abidjan, les jeunes dansent, chantent, tapent sur des calebasses. Ils lèvent le poing vers un ciel qu’ils croient enfin libéré de l’ombre coloniale. Je les regarde, le cœur serré. J’aimerais leur dire de se méfier des discours trop flamboyants, de s’armer de discernement. J’aimerais leur dire que la dignité ne se donne pas, elle se prend. Et elle exige une cohérence, un courage à toute épreuve, pas un brusque changement de position dicté par des calculs politiques.

Quoi qu’en disent les hypocrites, le changement qui s’opère est né de la rue, de ces femmes et ces hommes qui, parfois au péril de leur vie, ont refusé de baisser la tête. C’est leur détermination, et non les subites conversions des puissants, qui a fait bouger les lignes. Le faux départ d’Abidjan ne trompe pas grand monde, si ce n’est ceux qui veulent bien s’aveugler. Le vrai courage, c’est celui qui ne cède pas quand on le traite de naïf ou de radical. Le vrai courage, c’est de tenir bon sur des principes, même lorsque les sirènes de la facilité vous chantent à l’oreille.

Ce jour-là, en voyant les camions s’éloigner de Niamey, j’ai ressenti une fierté immense. Pas tant parce que la France pliait enfin bagage, mais parce que nos peuples avaient tenu, qu’ils n’avaient jamais abandonné l’idée d’être maîtres de leur destin. Ce n’est pas un aboutissement, c’est un début : celui d’une longue marche vers une souveraineté réelle, où personne ne pourra plus se cacher derrière des promesses de protection pour mieux nous dicter nos choix.

Ibrahima Maiga

31 Dec, 23:05


La différence est où avec ce que le Burkina, le Mali et le Niger sont entrain de faire ? Donc, une armée forte permet de garantir sa souveraineté, protéger ses intérêts et ses concitoyens. Alors, pourquoi denier le droit aux pays africains de réarmer conséquemment leurs armées pour faire face aux menaces actuelles et futures? Cet extrait de Macron, dans son message de vœux de 2025 aux Français est un aveu et une nouvelle preuve que les pays de l'AES sont sur la bonne voie de développement.

Ibrahima Maiga

31 Dec, 21:13


Merci à la princesse de l’AES

Ibrahima Maiga

31 Dec, 19:11


Bonne année.

Ibrahima Maiga

31 Dec, 18:56


Les enfants perdus de la République savent que leur visa en Côte d’Ivoire expire si jamais ils oublient de renier leur mère patrie. Du coup, ils n’ont pas d’autre choix que d’aboyer à longueur de journée pour distraire leur maître. Mais moi ? ADO n’est pas mon maître, il n’est pas Dieu non plus, hein ! Et puis, quand il vous engraisse juste pour que vous passiez vos journées à insulter les gens, ça pique quand on vous répond ? Nous, on ne discute pas avec les figurants. J’ai été clair depuis longtemps : si un protégé du régime ivoirien s’en prend à moi, c’est directement à ADO que j’enverrai la facture. Parce que les sous-traitants, très peu pour moi. Le dromadaire qui est fâché n’a qu’à laper du sel et boire de l’eau.

Ibrahima Maiga

31 Dec, 04:39


Frères ivoiriens, frères sahéliens, parlons avec le cœur. Parlons entre nous, sans faux-semblants, sans détour. Ce que nous vivons, ce que nous avons traversé, ce n’est pas une simple succession d’événements politiques. C’est une tragédie humaine, une trahison de ce qui fait de nous des hommes : notre dignité, notre fraternité, et notre capacité à rêver d’un avenir commun.

Regardez d’où nous venons. La Côte d’Ivoire n’a jamais été une terre de rejet. Elle a toujours été un havre pour ses voisins, un refuge, une maison. Nos frères burkinabè, maliens, nigériens, ont foulé cette terre avec l’espoir de participer à sa prospérité, et ils l’ont fait. À coups de sueur et de sacrifices, ils ont planté, construit, élevé des générations. Et pourtant, un homme est venu changer tout cela.

Alassane Dramane Ouattara. Ce nom revient à chaque moment de souffrance dans cette histoire. En 1990, il impose la carte de séjour. Vous vous souvenez de ces humiliations ? Nos pères, nos mères, obligés de justifier leur existence dans un pays où ils avaient tout donné. On les a arrêtés, emprisonnés, rejetés. Tout ça pour un papier. Cette carte, c’était plus qu’une formalité : c’était un coup porté à la dignité d’un peuple. Et c’était lui, Alassane Ouattara, derrière cette manœuvre.

Mais il ne s’est pas arrêté là. Quand il a voulu le pouvoir, il n’a pas hésité à brûler la maison. Il a orchestré une rébellion sanglante, soutenue par le régime burkinabè de Blaise Compaoré. Vous souvenez-vous de ces années sombres ? Des villages entiers décimés, des familles détruites, des vies réduites à néant. Et pendant ce temps, Ouattara avançait, calculant, manipulant, jouant sur les souffrances des uns et des autres.

Et pourtant, même dans ce chaos, Laurent Gbagbo, l’homme qu’il a combattu de toutes ses forces, a su préserver l’essentiel. Oui, malgré le soutien avéré de Blaise Compaoré à la rébellion, Gbagbo n’a jamais envisagé de couper l’électricité fournie à ce pays. Pourquoi ? Parce qu’il savait que nos liens allaient au-delà des querelles politiques, au-delà des ambitions personnelles.

Mais que fait Ouattara une fois au pouvoir ? Il fait pire. Il s’acharne. Jamais dans l’histoire de la Côte d’Ivoire un président ou ses soutiens n’avaient autant insisté sur le nombre de “ressortissants étrangers”. Cette obsession, cette manière de diviser, de stigmatiser, a creusé des fossés entre des peuples qui avaient toujours vécu comme des frères. Et pourtant, ces “étrangers”, qui sont-ils vraiment ? Ce sont des hommes et des femmes nés ici, ayant grandi ici, ayant contribué à chaque pierre de ce pays. Ce sont vos voisins, vos amis, vos collègues, vos familles.

Et le pire, le comble de la trahison, c’est ce qu’il a fait à Laurent Gbagbo, cet homme qui, malgré tout, avait permis à Ouattara d’être candidat à la présidence. Oui, c’est Gbagbo qui a ouvert cette porte, en reconnaissant son droit de se présenter. Mais qu’a fait Ouattara en retour ? Il a tout fait pour empêcher ce même Gbagbo d’être candidat. Vous voyez l’ironie, la perfidie ? Un homme qui a bénéficié de la justice et de la générosité refuse cette même chance à celui qui la lui avait accordée.

Alassane Dramane Ouattara, c’est ça. Un homme qui divise pour régner. Un homme qui manipule, qui exploite, qui détruit tout sur son passage pour satisfaire ses ambitions. Mais il y a une chose qu’il ne pourra jamais briser : notre humanité, notre fraternité, et notre mémoire.

Ivoiriens, sahéliens, souvenez-vous. La Côte d’Ivoire que nous avons connue n’était pas celle de la haine ou de la division. C’était une maison, une grande maison où chacun trouvait sa place. Cette maison, nous pouvons la reconstruire, ensemble. Mais pour cela, nous devons tourner la page d’Alassane Ouattara. Pas par vengeance, mais par justice. Pour que nos enfants n’aient jamais à vivre ce que nous avons vécu.

À toi, Ouattara, sache-le : l’histoire te jugera. Et quand elle le fera, elle te verra pour ce que tu es : un homme qui a sacrifié la fraternité sur l’autel de ses ambitions.

Ibrahima Maiga

31 Dec, 04:39


Mais nous, nous serons toujours là, debout, unis, plus forts que ta haine, plus grands que ta trahison.

Ibrahima Maiga

30 Dec, 20:00


Le logo officiel de l’AES.

Ibrahima Maiga

30 Dec, 08:32


Fils et filles du Grand Liptako, gardiens du Sahel, écoutez bien.

L’histoire nous appelle. L’histoire exige de nous un sursaut, une prise de conscience, une rébellion contre l’oubli de ce que nous sommes. Savez-vous pourquoi nos terres sont aujourd’hui convoitées ? Parce qu’elles regorgent de richesses. Savez-vous pourquoi nos villages sont détruits et nos familles dispersées ? Parce que nous représentons un obstacle. Oui, un obstacle pour ceux qui rêvent de s’approprier ce qui nous appartient, pour ceux qui voient en nous une force qu’ils ne peuvent briser autrement que par la ruse.

Ces étrangers, qu’ils soient blancs ou noirs xénophobes, connaissent notre fierté. Ils savent que jamais un Peul digne de ce nom n’acceptera qu’on lui arrache son honneur, ses terres, ou sa liberté. Alors, que font-ils ? Ils envoient des mercenaires, des tueurs qui parlent les langues de nos voisins, pour nous massacrer et semer le doute. Puis, avec leurs mots venimeux, ils viennent souffler à nos oreilles : “Vos dirigeants vous ont abandonnés. Venez avec nous, nous allons vous venger.”

Et toi, Peul du Sahel, toi qui descends de ceux qui ont traversé des siècles sans jamais courber l’échine, tu tombes dans leur piège ? Tu acceptes qu’ils te manipulent comme un pion, qu’ils te dressent contre tes frères ? As-tu oublié que nos ancêtres ont toujours affronté les défis la tête haute, avec dignité et sagesse ?

Leur stratégie n’est pas nouvelle. C’est la même qu’ils ont utilisée pour briser d’autres grands hommes avant nous. À Blaise Compaoré, ils ont dit : “Thomas Sankara veut t’arrêter et te tuer.” Et à Sankara, ils ont dit : “Blaise veut te trahir et prendre ta place.” Le résultat ? Deux frères ennemis, un pays brisé, un peuple en deuil. Veux-tu que l’histoire se répète ? Veux-tu que ton nom soit associé à la division et à la trahison de tes propres frères ?

Peul du Sahel, ressaisis-toi ! Nous ne sommes pas des victimes. Nous ne sommes pas des pions. Nous sommes des bâtisseurs, des défenseurs, des guerriers de la dignité. Si aujourd’hui tu prêtes main forte à ceux qui détruisent nos villages, demain tu seras coupable devant l’histoire, devant tes enfants, devant tes ancêtres.

Réveille-toi ! Utilise ton esprit. Ton ennemi n’est pas ton frère, qu’il soit Peul ou d’une autre ethnie. Ton ennemi, c’est celui qui manipule, qui divise, qui pille nos terres pendant que nous nous entre-tuons. Refuse d’être l’outil de leur génocide déguisé. Refuse de trahir la mémoire de nos ancêtres, ces hommes et ces femmes qui ont tout sacrifié pour que nous puissions marcher librement sur nos terres.

Le Sahel est notre maison. L’Afrique est notre héritage. Et si nous devons nous lever pour quelque chose, ce sera pour défendre notre unité, notre dignité, et notre droit à exister en paix.

Peul du Sahel, relève la tête. L’histoire t’appelle. Sois digne de ton nom, digne de ton sang, digne de ton peuple.

Ibrahima Maiga

30 Dec, 07:25


Pour l’histoire: Ne ratez pas mon direct sur Facebook dans quelques minutes.

Ibrahima Maiga

29 Dec, 17:42


Le RHDP, alias le Rassemblement des Hyper Déterminés pour le Pouvoir, est une machine politique ivoirienne qui carbure à la flatterie et à l’égo surdimensionné. Officiellement, c’est un parti d’union ; officieusement, c’est un gigantesque banquet où chacun se bat pour la meilleure part du gâteau républicain. On y trouve une philosophie simple : si tu n’es pas avec eux, tu es contre eux, et si tu es contre eux… eh bien, prépare-toi à devenir « l’ennemi de la démocratie » ! Leur grand projet ? Construire des ponts… surtout vers des positions bien assises au sommet.

Ibrahima Maiga

29 Dec, 17:29


Écoutez attentivement et partagez pour dévoiler la supercherie. Voici ce qu’un ancien ambassadeur français déclarait sous IBK. Aujourd’hui, le discours a changé, alors même que le renforcement des États, sans élections précipitées, est en cours.

Ibrahima Maiga

29 Dec, 15:56


Mon unique compte tiktok. https://www.tiktok.com/@ibrahimamaiga769?_t=8sclhhaR9BL&_r=1

Ibrahima Maiga

29 Dec, 15:41


Pour l’histoire

Ibrahima Maiga

29 Dec, 14:44


Pour l’histoire

Ibrahima Maiga

29 Dec, 14:13


Pour l’histoire

Ibrahima Maiga

29 Dec, 14:10


Pour l’histoire

Ibrahima Maiga

29 Dec, 13:57


Pour l’histoire

Ibrahima Maiga

29 Dec, 13:56


Pour l’histoire

Ibrahima Maiga

29 Dec, 13:07


Pour l’histoire

Ibrahima Maiga

29 Dec, 12:49


Pour l’histoire

Ibrahima Maiga

29 Dec, 11:58


Pour l’histoire.

Ibrahima Maiga

28 Dec, 22:10


Mon message au chef rebelle de la Côte d’Ivoire, Tchani n’est pas votre camarade.

Ibrahima Maiga

09 Dec, 14:53


Live stream finished (12 minutes)

Ibrahima Maiga

09 Dec, 14:40


Live stream started

Ibrahima Maiga

09 Dec, 14:40


Live stream finished (41 seconds)

Ibrahima Maiga

09 Dec, 14:39


Live stream started

Ibrahima Maiga

09 Dec, 12:55


Donnez vos impressions sur le procès.

Ibrahima Maiga

09 Dec, 12:04


J’ai une question pour les avocates du monsieur des 3 milliards : leur client a-t-il respecté toutes les procédures avant de détourner l’argent destiné aux déplacés ?

Ibrahima Maiga

09 Dec, 10:12


Election présidentielle au Ghana : Le Capitaine Ibrahim TRAORE félicite le Président nouvellement élu

"J'adresse mes vives félicitations au Président John Dramani MAHAMA, pour sa victoire éclatante à l'élection présidentielle, ce samedi 7 décembre 2024.

Je formule le vœu que son mandat à la tête de la République sœur du Ghana voit le raffermissement des relations séculaires de bon voisinage entre nos deux pays et qu'ensemble nous construisions un espace sous-régional plus fort, mieux intégré et résilient pour le bonheur de nos peuples."

Capitaine Ibrahim TRAORE
Président du Faso, Chef de l'Etat

Ibrahima Maiga

08 Dec, 20:44


Tous les membres du gouvernement travaillent, hein, mais lui, c’est notre Akinci. L’honneur, la dignité et le patriotisme incarnés en un seul homme. Le commandant Sombié accomplit des miracles dans son ministère pour le bonheur de ce peuple. Partout dans l’AES, il est une référence. Bonne mission, Monsieur le Ministre d’État.

Ibrahima Maiga

08 Dec, 20:33


Peut-être que le silence de Newton Ahmed Barry ces derniers jours s’explique par le fait que Macron le prépare à devenir le prochain Premier ministre français. Avec sa famille installée là-bas depuis 1993, selon ses propres mots, personne n’est plus français que lui.

Ibrahima Maiga

28 Nov, 15:47


Après les 1 million d’abonnés sur facebook je vous invite à continuer d’inviter vos amis en suivant les instructions dans la vidéo. Merci infiniment parce que sans vous ça n’allait pas être possible. Continuons de grandir ensemble pour l’honneur de nos peuples. Chaque geste compte.

Ibrahima Maiga

28 Nov, 14:20


Rassemblement sur Facebook dans quelques minutes. J’ai un message très important pour vous. Lien: https://www.facebook.com/ibrahimamaigabf?mibextid=LQQJ4d&mibextid=LQQJ4d

Ibrahima Maiga

28 Nov, 12:08


Arbinda au Sahel.

Ibrahima Maiga

27 Nov, 19:10


Ne répondez pas à NAB. Il cherche à détourner l’attention pour effacer la honte de son mensonge d’hier, lorsqu’il a affirmé que les terroristes avaient pris le contrôle d’un poste à Bani. La vérité, c’est que nos vaillants VDP et FDS de Bani ont infligé une lourde défaite aux terroristes. Il essaie de vous distraire avec ses fabulations.

NAB a également prétendu que je suis milliardaire. À cela, je réponds : “Ameen.” Ces individus ne parlent que d’argent, car pour eux, c’est la seule chose qui compte. De notre côté, nous parlons de la survie de notre peuple et de la bravoure de nos combattants.

Ibrahima Maiga

27 Nov, 18:07


Que Dieu sauve le seigneur.

Ibrahima Maiga

27 Nov, 17:23


https://www.facebook.com/share/p/19GyGi2Fwe/?mibextid=WC7FNe

Ibrahima Maiga

26 Nov, 23:09


Hormis les 10 terroristes abattus lors de l’attaque de Bani, les VDP et les FDS ont neutralisé 64 autres lors du ratissage, et plusieurs terroristes ont été capturés vivants. Honneur à nos combattants.

Ibrahima Maiga

26 Nov, 22:52


Bani, hier 👆👆👆 C’est juste une petite partie du matériel récupéré.

Ibrahima Maiga

26 Nov, 15:57


Les habitants de Solenzo doivent se souvenir des épreuves qu’ils ont traversées. Lorsque la ville de Solenzo a été libérée, Isaka Lengani déclarait publiquement que, malgré les efforts pour libérer Solenzo, Falagountou de l’autre IB restait occupé. C’était quelques jours avant la libération totale de Falagountou. Aujourd’hui, ces mêmes personnes prétendent être de votre côté. Cela doit vous faire réfléchir. Ceux qui reprochaient au président Ibrahim Traoré d’avoir tout mis en œuvre pour libérer votre localité sont maintenant ceux qui veulent vous faire croire qu’ils vous soutiennent.

Ibrahima Maiga

26 Nov, 14:40


Solenzo : La genèse

Le 11 août 2022, le commissariat de police et la brigade de gendarmerie furent ciblés par une attaque à l’explosif. Ce jour-là, une tentative claire d’ébranler les forces de sécurité et de faire plier toute une communauté sous le joug de la peur fut menée.

Quelques jours plus tard, le 13 août, les locaux du service en charge de l’environnement furent incendiés, une attaque symbolique contre tout ce qui représente l’avenir et la préservation de nos ressources.

Le 19 août 2022, dans leur repli, les assaillants détruisirent les pylônes des réseaux téléphoniques Orange et Moov, isolant Solenzo du reste du monde, coupant ainsi sa voix et sa capacité à appeler à l’aide.

Enfin, dans la nuit du 27 août, à Kouka, à 40 km de Solenzo, la brigade de gendarmerie, le commissariat de police et les engins lourds d’une entreprise de travaux routiers furent visés. Une attaque qui visait à freiner tout développement et à semer l’idée qu’aucun progrès n’était possible sous leur menace.

Pendant des mois, Solenzo a vécu sous l’emprise des hommes armés qui, dès 19 heures, arpentaient les rues comme pour affirmer leur domination. Le haut-commissariat fut transformé en base, un symbole de l’humiliation imposée à la ville. Mais au fond des cœurs, une étincelle d’espoir persistait.

En décembre 2022, après l’arrivée du capitaine Ibrahim Traoré à la tête du pays, un tournant décisif s’opéra. Grâce à l’engagement et au sacrifice des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), Solenzo fut libérée, marquant la fin de cette occupation. Depuis, les FDS y sont installées de façon permanente, et plus aucune incursion n’a été signalée dans la ville. Même si des actes terroristes persistent dans certaines zones de la commune, Solenzo incarne aujourd’hui une avancée dans un plan global de sécurisation de la région.

Ce moment fut d’autant plus marquant que le président Ibrahim Traoré choisit Solenzo pour livrer son premier discours officiel après l’éviction des terroristes. Ce geste hautement symbolique témoigne de l’importance de cette victoire pour tout le pays. En se tenant à Solenzo, il a montré que chaque localité libérée compte, que chaque étape franchie dans cette guerre est une victoire collective. C’est un message clair : aucune ville, aucun village ne sera laissé pour compte dans ce combat pour notre survie et notre dignité.

Pourtant, il faut rappeler une vérité souvent volontairement omise dans certains discours : ces étapes de progrès, ces victoires obtenues par le sang, la sueur et le sacrifice de nos FDS, ne doivent pas être minimisées. Bien sûr, personne ne saurait nier la priorité absolue de la sécurité, mais nous devons aussi dénoncer les tentatives de manipulation qui effacent ou minimisent les avancées déjà réalisées. C’est une insulte à ceux qui ont donné leur vie pour chaque victoire.

Il est indispensable de garder une mémoire fidèle et honnête des sacrifices consentis. Ce combat pour Solenzo, et pour tant d’autres localités, n’est pas qu’une question militaire : c’est une bataille pour l’intégrité de nos récits, pour que personne ne se serve de notre douleur et de nos victoires à des fins politiciennes.

Ibrahima Maiga

25 Nov, 18:37


Mon direct: https://www.facebook.com/share/v/1DoMdcXV5C/?mibextid=WC7FNe

Ibrahima Maiga

25 Nov, 15:45


Ne cliquez sur aucun lien dans les commentaires, même s’il semble provenir de mon compte avec mon nom et ma photo. Des escrocs tentent de vous arnaquer. N’oubliez pas : mon profil est certifié avec un badge de vérification.

Ibrahima Maiga

25 Nov, 15:34


Dites aux gens des crypto d’arrêter d’inonder les commentaires avec leurs pubs. Sérieusement, moi, si ce n’est pas Smart Layer Network (SLN), je ne touche même pas à la crypto. Et pour ça, pas besoin de leurs publicités, merci bien ! J’ai déjà mon abonnement fidélité chez SLN, je ne suis pas là pour collectionner des “shitcoins”.

Ibrahima Maiga

25 Nov, 14:07


Aujourd’hui, les populations de Falagountou sont allées soutenir symboliquement nos braves héros du détachement local en leur offrant des vivres et un drone de surveillance. Cette guerre est la nôtre, et chacun doit y participer à sa manière, car les hommes au front ont déjà tout sacrifié pour la patrie, laissant leurs familles derrière eux pour offrir leurs poitrines en défense de la nation et pour la survie de leurs concitoyens. Honneur à nos combattants!

Ibrahima Maiga

20 Nov, 22:12


L’ambassadrice des États-Unis a effectué une visite à Koudougou, démentant ainsi ceux qui pensaient qu’il était impossible de se rendre hors de Ouagadougou. Elle a de surcroît fait le trajet par la route. Le Burkina est fréquentable et la sécurité revient progressivement.

Ibrahima Maiga

20 Nov, 10:08


Que ce soit clair désormais pour ceux qui en doutaient : en cherchant à nous priver de moyens de défense, Alassane Ouattara agit ouvertement au bénéfice des terroristes. En œuvrant à priver nos pays, confrontés à des hordes de terroristes qui endeuillent nos familles, des ressources nécessaires, il soutient indirectement ces mêmes terroristes avec lesquels il a signé des accords.

Ibrahima Maiga

18 Nov, 18:24


Le génie militaire burkinabè au coeur des opérations de reconquête du territoire et du désenclavement des zones. Notre armée, notre fierté.

Ibrahima Maiga

17 Nov, 23:03


Nous populations, nous allons défendre notre armée jusqu'au sacrifice ultime, s'il le faut. Nous ne permettrons à personne, à aucun État et ONG de salir l'intégrité de nos soldats et de notre armée.

C'est un serment!!!

Ibrahima Maiga

17 Nov, 20:22


Quand nous évoquons les réalisations de la transition dans le domaine du développement, ils vous rétorquent que ce n’est pas le sujet, que le véritable sujet est l’insécurité. Et lorsque, sur le front sécuritaire, des victoires remarquables s’enchaînent, comme ces derniers jours, ils inventent d’autres débats qui n’ont rien à voir avec la sécurité. Être apatride, c’est vraiment un travail épuisant. Bonne soirée au peuple révolutionnaire du Grand Sahel et honneur à nos vaillants combattants !

Ibrahima Maiga

17 Nov, 03:31


Rejoignez moi sur tweeter. Lien: https://x.com/ibrahimamaigaa

Ibrahima Maiga

16 Nov, 15:49


Nous, on s’endette avec dignité, et on gère nos affaires sans faire la morale.

La dette publique du Burkina Faso est de 10,8 milliards d’euros, soit 57,9 % de son PIB. La dette publique de la France s’élève à 3 228 milliards d’euros, soit 112 % de son PIB. Vous imaginez ? Leur dette dépasse tout ce qu’ils produisent en un an. Mais ils viennent nous tendre la main… non pas pour nous relever, mais pour chercher des excuses.

C’est un peu comme si quelqu’un, complètement ruiné, venait vous prêter de l’argent qu’il n’a pas. Ou comme un voisin qui n’a plus de toit, mais débarque chez vous pour vous conseiller sur comment rénover votre maison.

Ibrahima Maiga

16 Nov, 15:17


L’État français, en faillite et vexé par mon offre gracieuse de former ses journalistes, a vendu l’École Supérieure de Journalisme de Paris (ESJ), récemment rachetée par des investisseurs comme Bernard Arnault, Vincent Bolloré, Rodolphe Saadé et la famille Dassault.

Une preuve supplémentaire de “l’amateurisme criard” que je dénonce sans effort.

Bientôt, ce seront RFI et France 24 qu’ils mettront sur le marché, car l’effet de la contre-communication de la jeunesse africaine a rendu cette presse, autrefois destinée au lavage des cerveaux africains, totalement inutile.

Moi seul leur suffit.

Ibrahima Maiga

15 Nov, 23:45


La reconquête du territoire se poursuit au Burkina.

Ibrahima Maiga

15 Nov, 15:16


Voici les experts de la France. 😂😂😂 Un général, qui plus est, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU. 😂😂😂

Ibrahima Maiga

15 Nov, 12:23


Ibrahima Maiga pinned «Ne cliquez sur aucun lien dans les commentaires, même s’il semble provenir de mon compte avec mon nom et ma photo. Des escrocs tentent de vous arnaquer. N’oubliez pas : mon profil est certifié avec un badge de vérification.»

Ibrahima Maiga

15 Nov, 12:21


Ne cliquez sur aucun lien dans les commentaires, même s’il semble provenir de mon compte avec mon nom et ma photo. Des escrocs tentent de vous arnaquer. N’oubliez pas : mon profil est certifié avec un badge de vérification.