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Din-ul-Qayyima

28 Jan, 17:21


Abū ʿUthmān Al-Maghribī a dit :

"Toute la création est avec Allah dans le degré de la gratitude, alors qu'ils pensent qu'ils sont en réalité dans le degré de la patience."

📕 Sharh al Hikam Al-'Atā'iyyah de Sidī Ahmad Zarrūq

Le sens en résumé est que les gens se perçoivent comme éprouvés et se lamentent sur leurs difficultés, alors qu’en vérité, ils sont submergés par les bienfaits d’Allah. Chaque souffle, chaque battement du cœur, même pendant l’épreuve, est un cadeau d'Allah qui mérite la gratitude. Tandis que les gens, par leur ignorance et l’ingratitude, pensent qu’ils sont au contraire dans le degré de l’épreuve et focalisent sur les difficultés qu’ils ressentent en oubliant les grâces de leur Seigneur.

C'est donc du rôle du croyant de dépasser l'état de plainte qui ne prouve que le manque d'éducation spirituelle et le "caprice" matérialiste, qui nous pousse vers l'ingratitude de focaliser sur le grain de mal en oubliant l'océan de bien, et reconnaître avec humilité les innombrables bienfaits desquels Allah nous gratifie

Din-ul-Qayyima

27 Jan, 15:37


Ibn ʿAtā’iLlāh dit dans ses Ḥikam (sagesses) :

« Lorsque Allah te fait te sentir étranger vis-à-vis de Sa création, sache qu’Il veut t’ouvrir la porte de l’intimité avec Lui. »

Ash-Sharnūbī commente : « Autrement dit, lorsque Allah te fait ressentir de l’éloignement vis-à-vis de Sa création – en détournant ton cœur de l’attachement et de la familiarité avec les autres –, sache qu’Il veut t’ouvrir la porte de l’intimité avec Lui seul.

Une fois qu’Il t’aura ouvert cette porte, Il te comptera parmi Ses bien-aimés et te rendra familier avec le dialogue profond avec Lui. Abandonne donc ce qui te détourne de Lui pour rechercher la satisfaction du Tout-Puissant, le Donateur généreux. »

Din-ul-Qayyima

22 Jan, 21:32


Petite citation motivante de l’ouvrage mentionné ci-dessus ⤴️

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22 Jan, 21:31


🪶 Pour les étudiants avancés et les enseignants, si vous souhaitez un sharḥ complet d'Al-Ajurūmiyya, j'ai rarement vu plus complet que le sharḥ du shaykh de nos shuyūkh Sidi Ṣāliḥ ibn ʿAbdiLlāh Al-Ilghī rahimahuLlāh.

Un commentaire étonnant, rempli de fawā'id et de shawāhid !

Din-ul-Qayyima

21 Jan, 14:16


📚 LES 12 SCIENCES DE LA LANGUE ARABE

La science de la langue arabe est constituée de 12 sciences qui ont été rassemblées sous forme de poésie par celui qui dit :

صَرْفٌ بَيانٌ مَعانِي النحْوُ قافِيَةٌ *** شِعْرٌ عَرُوضُ اشْتِقَاقُ الخَطُّ إِنْشاءُ
مُحاضَراتٌ وثانِي عَشْرِهَا لُغَةٌ *** تِلْكَ العُلُومُ لَها الآدَابُ أَسْمَاءُ

Une autre version par l’éminent savant Ibn Aṭ-Ṭayyib Al-Maghribī dans son commentaire du Qāmūs Al-Muḥīṭ, intitulé Iḍāʾat Ar-Rāmūs. Il dit, qu’Allah lui fasse miséricorde :

خُذْ نَظْمَ آدابٍ تَضَوَّعَ نَشْرُها ... فَطَوى شَذَا المنثورِ حين يَضوعُ
لُغَةٌ وصَرْفٌ واشْتِقاقٌ ونَحْوُها ... عِلْمُ المعانى بالبيانِ بديعُ
وعَروضُ قافية وإنشا نظمها ... وكتابةُ التاريخ ليس يضيع

Voici une présentation succincte de chacune :

1. Science de la langue (ʿilm al-lugha)

Étude du vocabulaire arabe, de ses significations, usages et nuances dans différents contextes pour préserver la richesse lexicale et comprendre l’origine des mots.

Exemple : Le mot ʿayn peut signifier « œil », « source d’eau », « or », « argent », « espion » ou encore « espèce (dans les sciences) », selon le contexte.

2. Morphologie (ṣarf)

Science qui traite des structures des mots, de leurs transformations (diminutif, pluriel, dérivations) et de leurs fonctions grammaticales. Elle explique comment les mots sont formés et modifiés.

Exemple : À partir d’une seule racine, prenons par exemple la racine k-t-b (écrire), on peut former plusieurs mots selon les modèles morphologiques

• Faʿil (فاعل) : kātib (celui qui écrit, écrivain).
• Mafʿūl (مفعول) : maktūb (ce qui est écrit).
• Ism Makān (اسم مكان) : maktab (endroit où l’on écrit, bureau).
• Masdar (مصدر) : kitābah (l’acte d’écrire) ou kitāb (un écrit, un livre).
Etc…!

3. Grammaire (naḥw)

Discipline qui étudie la structure des phrases, les règles de l’accord et les relations syntaxiques entre les mots avec les variations des fins des mots.

Exemple : Dans la phrase ضرب زيدٌ عمراً ḍaraba Zaydun ʿAmran (Zayd a frappé ʿAmr), l’analyse grammaticale explique pourquoi Zaydun (celui qui agit) est au nominatif (en arabe : rafʿ) et ʿAmran (celui qui subit) à l’accusatif (en arabe : nasb).

4. Rhétorique – Éloquence (bayān)

Science qui analyse les moyens d’exprimer des idées de manière éloquente et précise en utilisant des figures de style comme la métaphore, la comparaison et l’allégorie. Elle permet d’éviter la complexité sémantique, c’est-à-dire que les paroles ne soient pas claires dans leur indication du sens voulu.

Exemple : Dans gharaqat ash-shams fī l-baḥr (le soleil s’est noyé dans la mer), la métaphore exprime le coucher du soleil de manière imagée.

5. Rhétorique – Sémantique (maʿānī)

Science qui explore les nuances de sens et les relations entre les mots et les phrases selon le contexte et l’intention de l’orateur ou de l’écrivain. Elle permet d’éviter les erreurs dans la transmission du sens que le locuteur souhaite transmettre à l’esprit de l’auditeur.

Exemple : La phrase kāna Allāhu ghafūran raḥīman (Allah est Pardonneur et Miséricordieux) utilise la répétition des qualités pour appuyer l’intensité de la miséricorde divine.

6. Rhétorique – Embellissement (badīʿ)

Étude des procédés d’embellissement du discours, tels que l’assonance, la symétrie et le jeu de mots, pour enrichir l’esthétique du langage.

Exemple : La phrase :
‎أصحابك دارِهم ما دمت في دارِهم
(Sois complaisant envers tes compagnons tant que tu es dans leur demeure).

Cette phrase est un exemple parfait d’embellissement par jinas (paronomase), qui consiste à utiliser deux mots ayant une similitude sonore tout en ayant des sens différents :

• Le mot دارِهم dārihim (sois complaisant) impératif du verbe دارى dārā rattaché au pronom هِم him et دارِهم dārihim (leur demeure) partagent la même forme, mais leurs significations diffèrent.

7. Prosodie (ʿarūḍ)

Science qui analyse les schémas rythmiques et les mètres de la poésie arabe. Elle définit les règles pour composer des poèmes en respectant les structures métriques.

Din-ul-Qayyima

21 Jan, 14:16


Exemple : Le mètre ṭawīl suit le schéma rythmique : faʿūlun mafāʿīlun faʿūlun mafāʿīlun. Un vers classique :

‎سَتُبْدِي لَكَ الْأَيَّامُ مَا كُنْتَ جَاهِلًا
‎وَيَأْتِيكَ بِالْأَخْبَارِ مَنْ لَمْ تُزَوِّدِ
Sa-tubdī laka al-ayyāmu mā kunta jāhilan
Wa-yaʾtīka bil-akhbāri man lam tuzawwīdi

Les jours te montreront ce que tu ignorais
Et te contera qui tu n’aura point chargé

8. Rime (qāfiya)

Étude des règles concernant la rime dans la poésie arabe, en examinant ses types, ses schémas et les variations autorisées dans la composition poétique.

Exemple : Dans les poèmes classiques, la rime doit être uniforme à la fin de chaque vers, comme dans :

حَسْبُكَ مِمَّا تَبْتَغِيهِ الْقُوتُ
مَا أَكْثَرَ الْقُوتَ لِمَنْ يَمُوتُ
‏Ḥasbuka mimmā tabtaghīhi al-qūtu
‏Mā akthara al-qūta liman yamūtu

Te suffit comme bien ce qui va te nourrir
Et c’est déjà beaucoup pour qui devra mourir !

Partie 2 à suivre in shā Allāh

Din-ul-Qayyima

17 Jan, 07:16


حَسْبُكَ مِمَّا تَبْتَغِيهِ الْقُوتُ
مَا أَكْثَرَ الْقُوتَ لِمَنْ يَمُوتُ

Te suffit comme bien ce qui peut te nourrir
Et c’est déjà beaucoup pour qui devra mourir !

Abu-l-ʿAtāhiyya

Din-ul-Qayyima

16 Jan, 19:43


Réponse :

Ibn Rushd Al-Mālikī a déclaré dans Al-Bayān wa al-Taḥṣīl (18/194, éd. Dār al-Gharb al-Islāmī) :

« De même, selon son avis, il n’est permis à personne de traiter avec lui dans ces biens ni d’accepter de lui un don, car s’il traite avec lui dans ces biens, il aura traité dans une part du bien illicite en raison de son mélange dans ce qu’il possède. Telle est l’opinion de Ibn Wahb parmi les compagnons de Mālik, et c’est une forme de préférence juridique (istiḥsān) qui va à l’encontre du raisonnement analogique (qiyās). En effet, l’intérêt usuraire (ribā) est inscrit comme une dette dans sa responsabilité, et il n’est pas spécifiquement lié à un bien particulier parmi ce qu’il détient. Selon le raisonnement analogique, il serait permis de traiter avec lui dans ces biens et d’accepter ses dons, et c’est l’opinion de Ibn al-Qāsim. Cependant, Aṣbagh a interdit de traiter avec lui dans ces biens, d’accepter ses dons et ses présents, et il a déclaré : ‘Celui qui agit ainsi doit se départir en aumône de tout ce qu’il a reçu.’ Cela constitue une opinion isolée et non fondée sur un raisonnement analogique. »
Fin de citation.

L’Imām Al-Qurṭubī Al-Mālikī a déclaré dans son tafsīr Al-Jāmiʿ li Aḥkām al-Qurʾān (3/366, éd. Dār al-Kutub al-Miṣrīyah) :
« Certains rigoristes parmi les partisans de la piété excessive ont soutenu que les biens licites mélangés à des biens illicites, de telle sorte qu’ils ne puissent être distingués, restent interdits même si l’équivalent du bien illicite en est extrait. En effet, selon eux, il est possible que ce qui a été extrait soit du bien licite, et ce qui reste du bien illicite. Ibn al-ʿArabī a commenté : ‘Cela relève de l’excès dans la religion, car tout ce qui est indistinct est évalué en termes de valeur monétaire (māliyya) et non en termes d’éléments spécifiques (ʿayn).’ »
Fin de citation.

L’Imām Al-Qarāfī Al-Mālikī a déclaré dans Al-Dhakhīrah (13/317-318, éd. Dār al-Gharb al-Islāmī) :
« Le vingt-troisième type [de jugement] concerne les interactions avec celui qui tire ses gains de l’illicite, comme celui qui pratique l’usure (ribā), la tromperie (ghulūl), ou tire profit de biens usurpés, d’alcool et autres. Dans Al-Jawāhir, il est précisé :
Soit la majorité de ses biens est licite, soit illicite, soit l’ensemble est illicite – que ce soit parce qu’il ne possède aucun bien licite ou parce que les gains illicites qu’il a contractés couvrent tout ce qu’il détient.

Si la majorité de ses biens est licite : Ibn al-Qāsim a permis de traiter avec lui, de lui emprunter, de percevoir une dette de sa part, d’accepter ses cadeaux et ses dons, et de consommer ses aliments. Ibn Wahb a interdit tout cela, tout comme Aṣbagh, selon son principe que le bien mélangé à de l’illicite reste entièrement illicite, et il a affirmé que celui qui en bénéficie doit se départir de tout cela en aumône. Abū al-Walīd [Ibn Rushd] a ajouté : ‘Le raisonnement analogique soutient l’avis de Ibn al-Qāsim, tandis que l’opinion de Ibn Wahb relève de l’istiḥsān (préférence juridique), et celle de Aṣbagh est une exagération, car le fondement de la Sharīʿa repose sur l’évaluation de la majorité.’

Si la majorité de ses biens est illicite : il est interdit de traiter avec lui et d’accepter ses dons, selon Ibn al-Qāsim à titre de réprobation (karāha), et selon Aṣbagh à titre d’interdiction (taḥrīm). Cependant, s’il achète un bien licite, il n’y a aucun mal à traiter avec lui ou à accepter ses dons, à condition de savoir qu’il reste entre ses mains ce qui permet de s’acquitter de ses obligations financières, selon l’avis de ceux qui considèrent ses interactions comme répréhensibles. Cet avis varie selon ceux qui jugent ces interactions interdites. »
Fin de citation.

Synthèse dans les commentaires ⬇️

Din-ul-Qayyima

16 Jan, 18:40


Est-il autorisé de commercer avec une personne dont la majorité des biens est illicite ?

Réponse ⬇️

Din-ul-Qayyima

15 Jan, 22:41


🌕 Le jeûne des jours blancs dans l’avis de l’imam Malik

Le jeûne surérogatoire est sans aucun doute l'un des actes d'adoration les plus méritoires. Dans de nombreux aḥādīth le Prophète ﷺ nous a recommandé cette adoration. Abū Hurayra dit : le Prophète ﷺ a dit : « Allah a dit : Chaque action du fils d'Adam lui appartient, sauf le jeûne, car il M'appartient et c'est Moi qui le récompenserai. » (Bukhārī, Muslim).

Plus particulièrement, le Prophète ﷺ nous a recommandé de jeûner trois jours chaque mois. Abū Hurayra dit : « Mon bien-aimé m’a recommandé trois choses que je ne délaisserai jamais : jeûner trois jours chaque mois, prier deux unités de prière de ḍuḥā, et accomplir le witr avant de dormir. » (Bukhārī, Muslim).

Cependant, dans l’école malikite, il est détestable de fixer ces jours au 13e, 14e et 15e jours de chaque mois lunaire, connus comme les jours blancs (al-ayyām al-bīd).

Pourquoi cette spécification est-elle détestable ? C’est ce que nous allons étudier ici in shā Allāh dans cette recherche ⬇️

Din-ul-Qayyima

14 Jan, 16:37


“Combien de fois la vérité échappe-t-elle aux juristes (fuqahā’) et aux juges dans de nombreuses questions en raison de leur ignorance des mathématiques, de la médecine et de l’ingénierie… Il incombe donc aux personnes de haute ambition de ne pas négliger l’étude des sciences autant qu’il leur est possible.

[Comme dit le poète :]

Je n’ai jamais vu défaut chez les gens plus grand que celui de ceux qui, étant capables d’exceller, se contentent de l’incomplétude.

ولم أر في عيوب الناس عيباً ** كنقص القادرين على التمامِ

Imām al-Qarāfī dans Adh-Dhakhīra

Din-ul-Qayyima

13 Jan, 22:03


Muḥammad ibn Muḥammad al-Khuzaymī déclara depuis sa chaire à Bagdad :

“Ceux qui assistèrent à la mort de Ḥujjat al-Islām al-Ghazālī racontent qu’un de ses compagnons lui demanda : ‘Donne-moi un conseil.’ Il répondit : ‘Fais preuve de sincérité (ikhlāṣ).’ Et il ne cessa de le répéter jusqu’à ce qu’il rende l’âme - qu’Allah lui fasse miséricorde.”

Din-ul-Qayyima

11 Jan, 12:02


Dans la recommandation de ʿAṭāʾ à Mālik ibn Anas :

“Obéis à Allah, et les gens t’aimeront, même contre leur gré.”

أطعِ اللهَ يحبَّكَ الناسُ وإنْ كرِهوا

(Sharḥ al-Ḥikam de l’imam Aḥmad Zarrūq, p. 138).

Din-ul-Qayyima

08 Jan, 09:20


🔴 Est-il permis d’éprouver de la joie à la mort de quelqu’un ?

Abū Qatāda dit : « Un cortège funèbre passa devant le Prophète ﷺ et il dit : “Soit il est soulagé soit on est soulagés de lui” Ils demandèrent : “Ô Messager d’Allah, qu’est-ce que ‘soulagé’ et qu’est-ce que ‘soulagé de lui’ ?” Il répondit : “Le serviteur croyant se soulage des fatigues et des épreuves de ce bas-monde dans la miséricorde d’Allah, tandis que le serviteur pervers soulagé les [autres] serviteurs, la terre, les arbres et les animaux.” »
(Relaté par Al-Bukhārī, 6512).

An-Nawawī (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit :

« Le sens du hadith est que les morts se divisent en deux catégories : ceux qui sont soulagés (mustarīḥ) et ceux de qui on est soulagés (mustarāḥ minhu).
La “fatigue du bas-monde” (naṣab ad-dunyā) désigne ses épreuves et son labeur.

Quant au repos des serviteurs vis-à-vis du pervers, cela signifie qu’ils sont soulagés de ses nuisances, qui peuvent se manifester de diverses manières : par ses injustices envers eux, ou encore par ses mauvaises actions qu’il commet ouvertement. S’ils tentent de les réprouver, ils subissent des difficultés en retour, et peut-être même un préjudice de sa part. Et s’ils se taisent, ils en portent la responsabilité.

Les animaux se reposent également de lui, car il les maltraitait, les frappait, leur imposait des charges qu’ils ne pouvaient supporter, les affamait à certains moments, et ainsi de suite.

Le repos des terres et des arbres est expliqué de deux manières :

Selon Ad-Dāwūdī, cela serait dû au fait qu’ils étaient privés de pluie à cause de ses péchés.

Selon Al-Bājī, c’est parce qu’il les usurpait, leur refusait leur droit à l’irrigation, et autres méfaits similaires. »

(Sharḥ Muslim, 7/20-21).

Ibn Saʿd rapporte dans At-Ṭabaqāt (6/280) :
Ḥammād dit : « On annonça à Ibrāhīm [An-Nakhaʿī] la mort d’Al-Ḥajjāj, alors il se prosterna et je le vis pleurer de joie. »

Quant à la confusion à propos du hadith qui interdit de mal parler des morts, l’imam Badr ad-Dīn al-ʿAynī (qu’Allah lui fasse miséricorde) répond et dit :

« S’il est demandé : comment est-il permis de mentionner le mal des défunts alors qu’un hadith authentique de Zayd ibn Arqam interdit de médire des morts et ordonne de ne parler d’eux qu’en bien ?

On répond : l’interdiction de médire des morts ne concerne pas les hypocrites, les mécréants ou ceux qui affichent ouvertement leur perversité ou leur innovation. Quant à ceux-là, il n’est pas interdit de mentionner leurs méfaits afin de mettre en garde contre leur voie et d’empêcher que l’on ne les prenne pour modèles. »

(ʿUmda al-Qārī fī Sharḥ Ṣaḥīḥ al-Bukhārī, 8/195).

Rappelons enfin la parole d’Az-Zamakhshari à propos de la parole d’Allah : « Ainsi fut exterminée jusqu’à la dernière trace des gens qui avaient été injustes, et louange à Allah, Seigneur des mondes. » (Sourate 6, verset 45) :

« Cela indique l’obligation de louer Allah lors de la destruction des oppresseurs, car c’est l’un des plus grands bienfaits et des faveurs les plus généreuses. »


Et pour conclure, même si ces décès ne changent malheureusement pas grand chose aux conséquences des actes de ces tyrans et des dogmes qu’ils portent, perdurant à travers leur héritage funeste, et qu’elles restent symboliques, ça reste un soulagement de se débarrasser de personnes si nauséabondes. Wal-hamduliLlah Rabb al-‘ālamin

Din-ul-Qayyima

30 Dec, 15:12


Et je passe devant les maisons de Laylā
Et j’embrasse les murs, celui-ci, celui-là
Ce n’est pas par amour des murs que je le fais
Mais d’amour de ceux qui jadis y habitaient

Din-ul-Qayyima

21 Dec, 20:55


Ḥujjat Al-Islām l’imām Al-Ghazāli a dit :

« Parmi la miséricorde d’Allah envers Ses serviteurs, il y a le fait qu’Il ait réuni dans l’être humain, malgré sa petite taille, des merveilles qui égalent presque celles de tout l’univers. Ainsi, l’homme apparaît comme une version abrégée de la structure du monde, afin qu’il puisse, en méditant sur lui-même, parvenir à la connaissance d’Allah, exalté soit-Il. »

(Mīzān al-ʿAmal)

Din-ul-Qayyima

21 Dec, 13:02


Din-ul-Qayyima pinned «D’après ʿAlī ibn Rabīʿa, il a assisté à une scène où ʿAlī (qu'Allah l'agrée) montait sur une monture. Lorsqu’il posa son pied dans l’étrier, il dit : « Bismillāh (Au nom d’Allah). » Puis, lorsqu’il s’assit correctement, il dit : « Al-ḥamdulillāh (Louange à…»

Din-ul-Qayyima

20 Dec, 20:32


D’après ʿAlī ibn Rabīʿa, il a assisté à une scène où ʿAlī (qu'Allah l'agrée) montait sur une monture. Lorsqu’il posa son pied dans l’étrier, il dit : « Bismillāh (Au nom d’Allah). » Puis, lorsqu’il s’assit correctement, il dit : « Al-ḥamdulillāh (Louange à Allah). » Ensuite, il récita :

« Subḥāna al-ladhī sakhkhara lanā hādhā wa mā kunnā lahu muqrinīn wa innā ilā rabbinā lamunqalibūn »

(Gloire à Celui qui nous a soumis ceci alors que nous n’étions pas capables de le maîtriser, et c’est vers notre Seigneur que nous retournerons).

Puis, il fit trois fois des louanges (ḥamd), proclama trois fois la grandeur d’Allah (takbīr), et dit ensuite :

« Lā ilāha illā Allāh, dhalamtu nafsī faghfir lī innahu lā yaghfiru adh-dhunūba illā Anta »

(Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, j’ai fait du tort à moi-même, pardonne-moi, car nul autre que Toi ne pardonne les péchés).

Puis, il se mit à rire. On lui demanda : « Qu’est-ce qui te fait rire, ô Commandeur des Croyants ? » Il répondit :

« J’ai vu le Messager d’Allah ﷺ faire ce que j’ai fait et dire ce que j’ai dit, puis il s’est mis à rire. Nous lui avons alors demandé : “Qu’est-ce qui te fait rire, ô Prophète d’Allah ?” Il répondit :

“Le serviteur (ou il dit : ‘Je suis émerveillé par le serviteur’) qui dit :
‘Lā ilāha illā Allāh, dhalamtu nafsī faghfir lī innahu lā yaghfiru adh-dhunūba illā Anta’, (Il n’y a de divinité digne d’adoration qu’Allah, j’ai fait du tort à moi-même, pardonne-moi, car nul autre que Toi ne pardonne les péchés) et qui sait que nul ne pardonne les péchés à part Lui.” »

📕 Rapporté par Abū Dāwūd (3/410), At-Tirmidhi (9/408-409), An-Nassā’i dans ʿAmal al-Yawm wa al-Layla (p. 349)

Din-ul-Qayyima

20 Dec, 09:58


Qatādah a dit : « Par Allah, si ce Coran avait été retiré lorsque les premiers de cette communauté l’ont repoussé, ils auraient été anéantis. Mais Allah, dans Sa bonté et Sa miséricorde, leur a accordé une seconde chance et leur a présenté le Coran à plusieurs reprises pendant vingt ans, ou aussi longtemps qu’Il l’a voulu. »

Tafsir Al Baghawī

Din-ul-Qayyima

16 Dec, 13:44


"وامنع هنا إيقاع ذات الطلبِ ••• وإن أتت فالقولَ أضمرْ تصبِ"
Mais interdit pour la phrase à l’ordre voulu ** Si c’est rapporté, un terme est sous-entendu

Ce qui signifie qu’une phrase de demande (ṭalabiyya) ne peut pas être un attribut (naʿt) mais doit être informative (khabariyya). Si elle est ṭalabiyya, on sous-entend un terme implicite qui est maqūl (ex. : maqūl fīhi).

Ce second vers a pour shāhid les vers d’un poète qui dit :

حتى إذا جَنَّ الظلامُ واختلَطْ ** جاءوا بمَذقٍ هل رأيتَ الذئبَ قطْ
Jusqu’à ce que la nuit s’étend et s’épaissit
Ils portèrent du lait : as-tu vu le loup gris ?

Le poète se moque d’un peuple chez qui il est arrivé en tant qu'invité, comme étant avares et radins. Ils l'ont laissé attendre longtemps, jusqu'à ce que la nuit tombe avec son obscurité pour ne pas qu’il distingue ce qu’ils lui présentent. Ensuite, ils lui ont apporté du lait mélangé à de l'eau, ressemblant à un loup par sa couleur, à cause de son opacité et de sa teinte grise.

Elle leur répondit depuis l'autre côté du rideau : "Non, par Allah, il n’y a pas d’eau dans ce lait. C’est simplement que les chamelles, en été, ne se nourrissent que de ce qu’elles boivent comme eau."
Les invités furent surpris et répondirent : "Mais nous n'avons pas parlé de cela."
Elle répondit : "Si, l'un de vous a récité ce vers, faisant référence au suivant, dont le shāhid est ce poème…" !

Din-ul-Qayyima

16 Dec, 13:44


Partie 2 : des savants qui, à force de la maîtriser, font passer des messages codés avec la Alfiyya

Il faut savoir que le système d'étude traditionnel de l'arabe est fascinant. On débute par mémoriser par cœur une épître de référence, en l'occurrence ici la Alfiyya, dont les vers condensent les règles grammaticales. On passe ensuite à l’explication détaillée dans les shurūḥ de ruéférence (Ibn ʿAqīl, Al-Makūdī…). Ensuite, pour chaque règle, on évoque des preuves de ceux dont la langue arabe fait foi : ce qu’on appelle les shawāhid (plur. de shāhid), des exemples littéraires tirés du Coran, des hadiths (avec une divergence) et des poésies des anciens arabes. On finit généralement par une explication du sens du shāhid un focus sur le maḥall ash-shāhid (le point spécifique illustrant la règle), l’histoire de l’évocation du vers ce qui ouvre des fenêtres de littérature agréables, puisl’analyse grammaticale précise appelée iʿrāb et les mots à retenir (mufradāt).

Ce qui est intéressant, c'est que ces shawāhid sont donc des textes sous-jacents au texte principal. Dans un usage détourné ils peuvent servir de message codé que seuls les savants connaisseurs et maîtrisant l'étude de l'épître vont pouvoir déchiffrer. De nombreux exemples de cette manière sont rapportés au Maghreb et en Mauritanie dont voici quelques exemples amusants :

Un jour, le shaykh Mḥammad Wuld Aḥmadiyūr se rendit dans le quartier des Banī Mālik les Tandaghi (une tribu mauritanienne connue du sud de la Mauritanie), accompagné de son oncle et de son shaykh, l’éminent savant Muḥammad Fāl Ibn Muḥamdhan Babbaha. Ils furent accueillis par le chef du quartier. L’érudit Babbaha connaissait ce chef uniquement par ouï-dire, sans l’avoir jamais rencontré.

Lorsque les deux hommes se trouvèrent dans une situation où Muḥammad ne pouvait pas présenter l’érudit Babbaha au chef, il dit simplement : « أيٌّ كَمَا Ayyun kamā. » Babbaha comprit l’indice et salua l’homme par son nom.

L’humour de cette anecdote réside dans le fait que l’expression « Ayyun kamā » est un extrait d’un vers de la Alfiyya :

أي كما وأعربت ما لم تضف وصدر وصلها ضمير انحذف
أيٌّ كَما وأُعْرِبَتْ ما لَمْ تُضَفْ ••• وصَدْرُ وَصْلِها ضَمِيرٌ انْحَذَفْ
« Ayyun kamā wa uʿribat mā lam tuḍaf ••• wa ṣadru waṣlihā ḍamīrun inḥadhaf. »

Et le shāhid de cette règle est le vers de poésie de Ghassān ibn Waʿla :

إذا ما لقيتَ بني مالكٍ •• فسلِّم على أيُّهم أفضلُ
« Idhā mā laqīta Banī Mālikin •• fa-sallim ʿalā ayyuhum afḍalu. »

Qui signifie : Quand tu rencontres la tribu Banu Malik ** Salue donc celui qui est le meilleur d’entre eux

Lorsque Mḥammad mentionna l’extrait, l’esprit de l’érudit Babbaha se tourna vers le vers de la Alfiyya, puis vers son shāhid, et il comprit, à partir de cet exemple, qu’il devait saluer le meilleur des Banī Mālik, c’est-à-dire leur chef. Il le salua donc par son nom.

(Rapporté par Ḥāmid Wal al-Fālī).


Une autre anecdote rapportée par un des savants de Mauritanie de sa grand-mère qu'elle accueillit un jour des invités – des voyageurs – chez elle. Un rideau fin séparait les hommes d'elle, et ils pensaient qu'elle ne pouvait pas les entendre. Elle leur envoya tout le lait des chamelles qu'elle avait, et lorsqu'ils le burent, ils pensèrent qu'il était mélangé à de l'eau (ce qui est une pratique qui est signe d'avarice). L'un des invités récita alors le vers de la Alfiyya suivant :

"ونعتوا بجملة منكّرا ••• فأعطيتْ ما أعطيته خبرا »
La phrase est attribut pour l’indéterminé ** et les règles du prédicat lui sont données

Ce qui signifie que la phrase nominale en arabe peut servir d’attribut (naʿt) tout comme elle peut être un prédicat (khabar) ou une circonstance (ḥāl). Elle aura alors les mêmes règles que le khabar.

Et les invités avec lui éclatèrent de rire. La grand-mère, qui entendait depuis l'autre côté du rideau, comprit immédiatement que leur intention n'était pas ce vers en particulier, mais celui qui venait après :

Din-ul-Qayyima

10 Dec, 10:13


Les cinq règles de bienséance pour accepter une invitation à manger, mentionnées par l’imām Ḥujjat al-Islām al-Ghazāli dans son Iḥyā’ ʿUlūm ad-Dīn :

1. Ne pas faire de distinction entre le riche et le pauvre :
Le Prophète ﷺ acceptait les invitations des pauvres comme des riches.

2. Ne pas refuser en raison de la distance :
Une distance raisonnable ne doit pas justifier un refus.

3. Ne pas refuser sous prétexte de jeûner :
Rompre un jeûne surérogatoire pour réjouir un hôte est louable (chez les malikites, c’est interdit).

4. Ne pas accepter si le repas contient des doutes ou des interdictions :
Refuser si la nourriture ou l’environnement sont illicites.

5. Ne pas répondre uniquement par désir de manger :
L’intention doit être pure, comme honorer un frère ou suivre la Sunna.

Pour plus de détails, voir le document PDF ci-dessous 👇

Din-ul-Qayyima

09 Dec, 13:46


ما أَكثَرَ الناسَ لا بَل ما أَقَلَّهُمُ ** اللَهُ يَعلَمُ أَنّي لَم أَقُل فَنَدا

إِنّي لَأَفتَحُ عَيني حينَ أَفتَحُها ** عَلى كَثيرٍ وَلَكِن لا أَرى أَحَدا

Les gens sont si nombreux ! Plutôt ils sont si peu !
Allah m’en est témoin : mes mots ne sont pas vains
Je vois beaucoup de gens lorsque j’ouvre mes yeux
Mais en réalité, il n’y en a aucun

Din-ul-Qayyima

06 Dec, 14:08


« Puis-je alors m’en aller ? »

Un homme dit au gouverneur ʿAbd al-Malik ibn Marwān : « J’aimerais te confier quelque chose en secret. »

ʿAbd al-Malik dit alors à ses compagnons qui étaient auprès de lui : « Si vous le permettez, vous pouvez vous retirer. »

Ils se levèrent et quittèrent les lieux. L’homme s’apprêta alors à parler, mais ʿAbd al-Malik l’arrêta et lui dit :

« Attends. Ne me flatte pas, car je me connais mieux que toi.
Ne me mens pas, car un menteur ne peut avoir de bon jugement.
Et ne médit pas d’autrui en ma présence. »

L’homme répondit : « Ô Commandeur des croyants, puis-je alors m’en aller ? »

ʿAbd al-Malik lui dit : « Si tu le souhaites. »

📕 Al-Kāmil d’al-Mubarrid

Din-ul-Qayyima

05 Dec, 07:30


وديني دين عز لست أدري ** أذلة قومنا، من أين جاؤوا؟

Ma religion est fière et j'ignore à vrai dire
Les pleutres dans nos rangs, d'où ont-il pu venir ?!

Din-ul-Qayyima

29 Nov, 23:07


Les versets du Qur’an sur les qualités des 4 califes

Din-ul-Qayyima

29 Nov, 23:00


﴾Le reproche est uniquement contre ceux qui oppriment les gens﴿ désigne les Banū Umayya, car ils ont dominé injustement les gens. Il est rapporté qu’ils ont transformé les serviteurs d’Allah en esclaves et les biens d’Allah en richesses personnelles. Leur oppression est illustrée par le fait qu’ils maudissaient ʿAlī ibn Abī Ṭālib depuis leurs tribunes.

﴾Et quiconque patiente et pardonne﴿ fait allusion à la patience des Ahl al-Bayt face aux injustices qu’ils ont subies durant le règne des Banū Umayya.

﴾La rétribution d’une mauvaise action est une mauvaise action équivalente﴿ : Allah a désigné la punition par le terme de "mauvaise action" et l’a rendue équivalente à celle initiale, afin d’éviter tout excès dans la riposte. ﴾Mais quiconque pardonne et réconcilie, sa récompense est auprès d’Allah﴿ : Cela indique que le pardon envers les oppresseurs est préférable à la vengeance, car Allah garantit une récompense pour le pardon, tandis que la vengeance est simplement permise, comme mentionné dans : ﴾Et quiconque se défend après avoir été opprimé, ceux-là n’ont rien à se reprocher﴿.

Certains ont dit que la vengeance est meilleure, mais la première opinion (le pardon) est plus correcte.

Si l’on demande : comment la vengeance a-t-elle été mentionnée dans les qualités louables, comme dans : ﴾et ceux qui, lorsqu’ils subissent une injustice, se défendent﴿, alors que ce qui est permis (mubāḥ) n’est par définition ni louable ni blâmable ? La réponse est triple :

1. Ce qui est permis peut être louable lorsqu’il s’agit de défendre un droit et non de suivre une injustice.
2. La louange pour la vengeance réside dans le fait qu’elle intervient après une injustice, évitant ainsi de commettre l’injustice initiale. La louange concerne donc le fait de ne pas commencer par l’oppression.
3. Si cette référence s’applique à ʿAlī ibn Abī Ṭālib, comme mentionné précédemment, alors sa vengeance est louée, car combattre les oppresseurs est une obligation, comme Allah l’a ordonné : ﴾Combattez celle qui se rebelle﴿ [al-Ḥujurāt : 9]. »

Din-ul-Qayyima

28 Nov, 16:50


« Joue, il n’y a personne ici ! »

Un homme de la tribu de Thaqīf demanda la permission d’entrer auprès du calife Al-Walīd, qui se trouvait en compagnie de ʿAbd Allāh ibn Jaʿfar aṣ-Ṣādiq. Tous deux jouaient aux échecs. ʿAbd Allāh dissimula le jeu d’échecs avant l’entrée de l’homme.

Lorsque celui-ci entra, il salua et Al-Walīd lui demanda de ses nouvelles, auxquelles il répondit. Puis Al-Walīd lui dit : « As-tu appris le Coran ? »

L’homme répondit : « Non, par Allah, ô Commandeur des croyants, j’ai été occupé par diverses affaires et préoccupations. »

Al-Walīd demanda alors : « As-tu mémorisé des hadiths ? »

Il répondit : « Non, par Allah, ô Commandeur des croyants. »

Puis Al-Walīd lui dit : « Connais-tu le fiqh ? »
L’homme répondit : « Non, par Allah, ô Commandeur des croyants. »

Alors, Al-Walīd découvrit le jeu d’échecs et dit : « Shāhāk (échec) ô Abū Jaʿfar. »

ʿAbd Allāh répondit : « Pourquoi as-tu découvert le jeu ? ». Al-Walīd dit alors : « Joue, il n’y a personne ici ! »

📕 Référence : Ghurar al-Khaṣāʾiṣ al-Wāḍiḥa par Al-Waṭwāṭ, page 162.

Din-ul-Qayyima

21 Nov, 07:44


Un tailleur demanda à ʿAbd Allāh Ibn Al-Mubārak :

« Je couds les vêtements des dirigeants. Crains-tu que je sois considéré comme un des soutiens des injustes ? »

Il répondit :

« Non, les véritables soutiens des injustes sont ceux qui te vendent le fil et l’aiguille. Quant à toi, tu fais partie des injustes eux-mêmes ! »

📕 « Iḥyā’ ʿUlūm ad-Dīn » vol. 2 p. 13

Din-ul-Qayyima

17 Nov, 19:23


Pour ceux qui veulent le texte en document PDF :

Din-ul-Qayyima

17 Nov, 17:36


[Sa parole : "cela est établi par le Livre"] : Allah dit dans le Coran :
"Et craignez Allah, par le Nom de Qui vous vous interpellez mutuellement, ainsi que les liens de parenté."
(Sourate An-Nisā’, 4:1).

[Sa parole : "et la Sunna"] : le Prophète (ﷺ) a dit :
"Celui qui croit en Allah et au Jour Dernier doit honorer son invité, celui qui croit en Allah et au Jour Dernier doit maintenir les liens de parenté, et celui qui croit en Allah et au Jour Dernier doit dire du bien ou se taire."
Rapporté par Al-Bukhari et Muslim.

[Sa parole : "et l'Ijma' (consensus)"] : La communauté musulmane est unanime sur le fait que maintenir les liens de parenté est une obligation individuelle (farḍ ‘ayn), et celui qui les abandonne est en état de désobéissance. »

📕Ḥāshiyat al-ʿAdawī ʿalā Kifāyat at-Tālib Ar-Rabbānī vol.2 p. 427

Din-ul-Qayyima

14 Nov, 22:16


Le mantūq et le mafhūm :

Un point particulièrement intéressant dans la science de uṣūl al-fiqh (fondements de la jurisprudence) réside dans la distinction entre le manṭūq (explicite) et le mafhūm (implicite) dans les expressions arabes. Cette distinction illustre la beauté et la complexité de cette science, son importance cruciale pour une compréhension approfondie des textes et sa capacité à dévoiler la profondeur de la langue arabe. Ainsi, en étudiant dans la portée des mots dans leurs sens explicites et implicites, les savants sont capables d’identifier non seulement les enseignements évidents mais également les significations subtiles et les implications sous-jacentes des termes.

Voici une explication de ce principe qui est le résumé d’un cours de Ussūl al-Fiqh donné pour les étudiants du niveau 3 à l’institut DinulQayyima 🪶

Din-ul-Qayyima

13 Nov, 14:05


https://youtu.be/tbhCpfr_85E?si=iL84xnu7F0Ya8Bbn

Din-ul-Qayyima

10 Nov, 22:53


ℹ️ Qu’est-ce que vous apprécieriez voir sur ce canal ? Mettez vos propositions en commentaire ⬇️

Din-ul-Qayyima

09 Nov, 12:23


https://youtu.be/ylj15Pu5G1o

Din-ul-Qayyima

07 Nov, 17:07


Sur le premier reproche, je dis : "Concernant votre affirmation selon laquelle ʿAlī a permis aux hommes de juger dans l’Ordre d’Allah, je vais vous lire un verset dans lequel Allah a ordonné aux hommes de juger dans une affaire concernant le montant d’un quart de dirham. Voyez-vous le verset où Allah dit : 'Ô vous qui croyez ! Ne tuez pas de gibier alors que vous êtes en état de sacralité. Et quiconque en tue un volontairement, la rétribution sera un équivalent parmi les bestiaux, décidé par deux personnes justes parmi vous' (Al-Māʾida : 95). Ainsi, le jugement d’Allah est que cette affaire soit ramenée au jugement des hommes, or s’Il le voulait, Il l’aurait jugé Lui-même ; alors je vous demande par Allah, est-ce que le jugement des hommes à propos du règlement des conflits et de la préservation du sang versé est plus important, ou le jugement à propos d’un simple lièvre ?" Ils répondirent : "Oui, c’est plus important."

Je continuai : "Et concernant le cas de l’épouse et de son mari, Allah dit : 'Et si vous craignez le désaccord entre eux deux, alors envoyez un arbitre de sa famille et un arbitre de la famille de son époux' (An-Nisā' : 35). Alors, je vous demande par Allah, n’est-ce pas plus approprié que le jugement des hommes soit permis dans le but de réconcilier les gens et de préserver les vies, plutôt que pour une affaire liée à une simple épouse ?" Ils répondirent : "Oui, cela est plus approprié." Je demandai alors : "Est-ce que je suis sorti de cette problématique ?" Ils dirent : "Oui."

Sur le deuxième reproche, je dis : "Concernant votre affirmation selon laquelle il a combattu sans faire de butin ni de prisonniers : iriez-vous jusqu’à faire prisonnière notre Mère, ʿĀʾisha ? Si vous dites que vous le permettez, alors vous êtes mécréants, et si vous dites qu’elle n’est pas notre Mère, alors vous êtes également mécréants. Allah dit en effet : 'Le Prophète a plus de droits sur les croyants qu’ils n’en ont sur eux-mêmes, et ses épouses sont leurs mères.' (Al-Aḥzāb : 6). Vous voilà donc devant deux choix égarés, trouvez une issue à cela. Est-ce que je suis sorti de cette problématique ? Ils dirent : "Oui."

Sur le troisième reproche, je dis : "Quant au fait que ʿAlī se soit retiré du titre de Commandeur des croyants, je vais vous apporter une réponse qui vous satisfera. Le Prophète ﷺ lors du traité de Hudaybiya a conclu un pacte avec les polythéistes. Il dit alors à ʿAlī : 'Écris : « Voici ce sur quoi Muhammad, le Messager d’Allah, a conclu cet accord. ». Les polythéistes répondirent : 'Si nous savions que tu étais le Messager d’Allah, nous ne t’aurions pas combattu.' Le Prophète ﷺ dit alors : 'Efface-le, ô ʿAlī.' Puis il dit : 'Efface-le, ô ʿAlī, ô Allah, Tu sais que je suis le Messager d’Allah. Efface, ô ʿAlī, et écris : "Ce sur quoi Muhammad, fils de ʿAbd Allāh, a conclu cet accord."' Or par Allah, le Messager d’Allah ﷺ est meilleur que ʿAlī. Pourtant, il a effacé cette mention, et l’effacer ne l’a pas retiré de sa Prophétie. Est-ce que je suis sorti de cette problématique ?" Ils dirent : "Oui."

Après cela, deux mille d’entre eux revinrent sur leurs positions, tandis que les autres s’entêtèrent dans leur égarement et furent tués par les Emigrés et les Ansars. »

Références : An-Nasā’ī, Al-Ḥākim, Al-Bayhaqī ; Al-Haythamī confirma la véracité des transmetteurs.

Ressource fournie aux étudiants du module Rissala au niveau 3 de l'institut dinulqayyima

Din-ul-Qayyima

04 Nov, 22:12


Voici un extrait du tafsir du shaykh At-Tāhir Ibn ʿĀshur du verset 39 de la sourate 13 Ar-Raʿd

C’est un verset à propos duquel j’ai demandé aux étudiants du niveau 0 de l’institut de faire une rédaction, en lien avec le sujet de la croyance au Destin et de ses fruits

Din-ul-Qayyima

31 Oct, 19:02


Le Prophète ﷺ a informé que des gens réciteront le Qur’ān sans méditation ni réflexion. Il a dit : « Des gens de ma communauté viendront qui réciteront le Coran comme ils boivent le lait. » Rapporté par al-Tabarani

Al-Munāwi dit dans Fayd al-Qadir à propos de ce hadith : « Cela signifie qu’ils le réciteront rapidement avec leurs langues sans réfléchir à ses significations ni méditer sur ses enseignements. Il passera sur leurs langues aussi vite que le lait passe sur elles. »

Les savants insistent sur l'importance de méditer le Coran lors de sa récitation. Al-Nawawi, qu'Allah lui fasse miséricorde, dit : « Lorsqu’une personne commence la récitation, elle doit adopter une attitude de recueillement et de méditation. Les preuves de cela sont innombrables, bien connues et claires. Cela est l’objectif recherché, car cela ouvre les poitrines et illumine les cœurs. Allah a dit : Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? et [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets. »

Les hadiths et les paroles des pieux prédécesseurs abondent sur ce sujet. Nombre d'entre eux passaient la nuit à méditer et répéter une seule verset jusqu’au matin, et certains s’évanouissaient en récitant, tandis que d’autres sont morts pendant la récitation. »

Din-ul-Qayyima

30 Oct, 22:52


Voici un article du grand savant marocain Muhammad At-Tāwīl que j’ai eu l’honneur de traduire au sujet du prêt appelé communément « tontine » ou « dārat » au Maroc

Bonne lecture !

Din-ul-Qayyima

30 Oct, 16:24


Nouvelle conférence !

Profite de 5 choses avant 5 autres

À retrouver sur YouTube ⤵️

https://youtu.be/daoS6ZOz_gs

Din-ul-Qayyima

25 Oct, 08:01


https://youtube.com/shorts/b2hpnXDb8z4?feature=share

Din-ul-Qayyima

22 Oct, 08:25


Le Cheikh Yaḥyā Al-Ghawthānī a rapporté un bel enseignement du Cheikh ʿAbd Al-Fattāḥ Abū Ghuddah sur la méthodologie de la lecture des ouvrages de Muṣṭalaḥ al-Ḥadīth (science des terminologies du ḥadīth). Parmi les meilleures recommandations de cet enseignement, on trouve ses paroles, qu’Allah lui fasse miséricorde :

« Vous m’avez mentionné que vous cherchez mon conseil sur un ou plusieurs livres à lire après celui-ci (la Muqaddimah d’Ibn As-Ṣalāḥ) dans cette discipline. Ce que je vois et vous recommande est le suivant : relisez une deuxième fois « Muqaddimah Ibn As-Ṣalāḥ », car vous la percevrez sous un jour nouveau, différent de ce que vous avez vu lors de la première lecture. En effet, la maîtrise de la science est plus importante que de s’élargir dans celle-ci, car cette maîtrise aide à la précision correcte et permet de vérifier et d’assurer l’exactitude de ce qui a été lu la première fois. Vous vous en rendrez compte si vous faites cela, si Allah le veut.

Les savants que vous voyez bien établis dans leur science, dans le Muṣṭalaḥ par exemple – tels que Al-Ḥāfidh Ibn Al-Ṣalāḥ, Al-Ḥāfidh Al-ʿIrāqī, Ibn Ḥajar, As-Suyūṭī, As-Sakhāwī et d’autres comme eux – sont passés à plusieurs reprises sur chaque ouvrage des grandes œuvres dans leur domaine. Ils relisaient chaque livre auprès de différents enseignants, ce qui fortifiait en eux la bonne compréhension de ce qu’ils avaient appris correctement, corrigeait les erreurs dans leur compréhension, leur permettait de se rappeler et de se rendre compte des points qu’ils avaient manqués auparavant, et leur faisait saisir des aspects qu’ils n’avaient pas saisis lors des lectures précédentes.

Je vous suggère donc de relire cet ouvrage et de ne pas penser que vous pouvez vous contenter de lire un livre ou une science une seule fois, et vous attendre à ce qu’il vous reste en mémoire de manière juste, droite et parfaite. Ces personnes (qui en étaient capables) ont quitté ce monde, à de rares exceptions près, que l’on ne rencontre que de temps à autre.

Le minimum est de passer trois fois sur « Muqaddimah Ibn Al-Ṣalāḥ ». Lors de la deuxième lecture, vous pouvez lire avec elle le commentaire d’Al-ʿIrāqī : « At-Taqyīd wal-Īḍāḥ ». Et à la troisième lecture, « An-Nukat ʿalā Kitāb Ibn Al-Ṣalāḥ » d’Ibn Ḥajar, lorsque vous serez parmi ceux qui ont la patience d’acquérir la science. Cherchez l’aide d’Allah et ne faiblissez pas. »

Commentaire de cette parole importante dans les commentaires ⬇️

Din-ul-Qayyima

14 Oct, 15:37


Dans al-Mustadrak de l’Imam al-Hakim, il est rapporté que notre maître Omar ibn al-Khattab - qu’Allah soit satisfait de lui - entra chez notre maître et bien-aimé Prophète - ﷺ - alors qu’il était couché sur une natte qui laissait des marques sur son noble flanc.

Omar lui dit alors : « Ô Messager d’Allah, si seulement tu prenais un lit plus confortable que celui-ci ! »

Le Prophète lui répondit : « Que m’importe ce bas-monde, et que ce bas-monde m’importe peu. Par Celui qui détient mon âme entre Ses mains, mon exemple en ce bas-monde est celui d’un voyageur qui marche par une journée d’été, qui se repose un instant sous l’ombre d’un arbre, puis repart en la laissant derrière lui. »

Al-Hakim dit que ce hadith est authentique selon les critères de l’Imam al-Bukhari, et cette opinion est corroborée par l’Imam adh-Dhahabi.

Ô Allah, prie, bénis, et accorde la paix à celui qui a dit : « Que m’importe ce bas-monde ! »

Din-ul-Qayyima

11 Oct, 21:56


L’imam Ibn Hishām, à la fin de son épitre « Qaṭru-n-Nadā wa balluṣ-Ṣadā » dans lequel il a consigné les règles de la grammaire, a clôturé en citant ces vers de poésie après avoir dit ceci :

« Et voici la fin de ce que nous voulions dicter sur cette introduction, qui, par la grâce d'Allah, est venue avec des structures raffinées, des significations solides, des jugements bien établis, et comprenant tous les types et catégories, réjouissant ainsi le cœur de l'ami bienveillant et attristant l'âme de l'ignorant envieux :

« S’ils m’envient, alors moi, je ne peux les blâmer
Avant moi des gens bons se sont bien fait envier

Puissè-je conserver, ainsi qu’eux, ce qu’on a
Et puisse leur envie les pousser au trépas

Je suis l’épine qu’ils sentent dans leur trachée
Sans pouvoir l’avaler ni pouvoir recracher »


Et à Allah le Tout-Puissant, je demande qu'Il fasse que cela soit uniquement pour Sa noble face, et qu'Il en fasse un moyen de bénéfice, qu'Il nous protège du mal des envieux et ne nous expose pas le jour du Jugement, par Sa grâce et Sa générosité. En vérité, Il est le Généreux, Celui qui accepte le repentir, le Bienveillant, le Miséricordieux, le Donateur. »

Din-ul-Qayyima

05 Oct, 08:02


LA SAGESSE DES ÉPREUVES (Conférence)
https://youtu.be/9_2hizeKM7g

Din-ul-Qayyima

03 Oct, 20:08


Assalam alaykoum wa rahmatouLlah wa barakaatouh !

Al-hamduliLlah, voici enfin la onzième édition de la Omra accompagnée par Mohamed Nadhir, pour la période de décembre 2024 - janvier 2025.

Au plaisir de vous y voir in sha Allah !

Détails, informations et inscriptions sur : dinulqayyima.fr/omra

Din-ul-Qayyima

03 Oct, 12:52


L'imam At-Tabarani a rapporté dans son Mu'jam al-Kabir d'après Shaddad Ibn Aws (qu'Allah soit satisfait de lui), qu'il a dit : le Messager d'Allah (ﷺ) m'a dit :

« Ô Shaddad Ibn Aws, lorsque les gens amassent l'or et l'argent, amasse ces paroles :

اللّهُمَّ إِنِّي أَسْأَلُكَ الثَّبَاتَ فِي الأَمْرِ،
وَالْعَزِيمَةَ عَلَى الرُّشْدِ، وَأَسْأَلُكَ شُكْرَ نِعْمَتِكَ، وَحُسْنَ عِبَادَتِكَ، وَأَسْأَلُكَ لِسَانًا صَادِقًا، وَقَلْبًا سَلِيمًا، وَأَسْأَلُكَ مِنْ خَيْرِ مَا تَعْلَمُ، وَأَعُوذُ بِكَ مِنْ شَرِّ مَا تَعْلَمُ، وَأَسْتَغْفِرُكَ لِمَا تَعْلَمُ، إِنَّكَ أَنْتَ عَلَّامُ الغُيُوبِ

Allahumma inni as'aluka ath-thabata fil amr, wal-‘azimata ‘ala r-rushd, wa as'aluka shukra ni‘matik, wa husna ‘ibadatik, wa as'aluka lisanan sadiqan, wa qalban saliman, wa as'aluka min khayri ma ta‘lam, wa a‘udhu bika min sharri ma ta‘lam, wa astaghfiruka lima ta‘lam, innaka anta ‘allamu-l-ghuyub

Ô Allah, je Te demande la fermeté dans l'affaire, la détermination à suivre la bonne direction, je Te demande de me permettre de remercier Tes bienfaits, et de bien T'adorer, je Te demande une langue véridique, et un cœur sain. Je Te demande le meilleur de ce que Tu connais, et je me réfugie auprès de Toi contre le mal de ce que Tu connais. Je Te demande pardon pour ce que Tu connais. Tu es, certes, le Connaisseur de l'invisible. »

Din-ul-Qayyima

29 Sep, 15:56


https://youtu.be/6pOUbQUQ_UE

Din-ul-Qayyima

25 Sep, 15:30


MODULE RISSALA - Cours 1

https://m.youtube.com/watch?v=7rjEKdqVuro

Din-ul-Qayyima

18 Sep, 09:02


MODULE JEUNESSE (Niveau 2 - Cours 1)

https://youtu.be/CKUQd8cWupU

Din-ul-Qayyima

16 Sep, 21:12


https://youtu.be/nwzpwJtvW4E

Voici la rediffusion de la première réunion pédagogique à l’institut. Vous y retrouverez quelques conseils pratiques pour bien démarrer l'année et prendre un bon rythme dans les études particulièrement islamiques in sha Allah avec notamment des astuces sur la gestion du temps, des techniques d’apprentissage et de révision, ainsi que des méthodes efficaces pour optimiser vos cours

Din-ul-Qayyima

14 Sep, 17:51


Voici le premier cours du module "Découverte des bases de l'Islam" de l'Institut Dinulayyima, spécialement conçu pour les débutants. Ce programme couvre quatre matières essentielles : la croyance (Aqida), les règles pratiques (Fiqh), l'éducation spirituelle et la biographie du Prophète ﷺ (Sira).

https://youtu.be/GhjGWilGahc

Inscriptions ouvertes toute l'année sur :
https://institut.dinulqayyima.fr

Din-ul-Qayyima

08 Sep, 07:29


Vidéo de présentation du niveau 3 :

https://youtu.be/PMm5JgO8cTQ

Din-ul-Qayyima

30 Aug, 10:57


Din-ul-Qayyima pinned «L’imam Ar-Razi dit concernant la parole du Très-Haut : « Et un homme croyant parmi la famille de Pharaon, qui cachait sa foi, dit : "Allez-vous tuer un homme parce qu'il dit : 'Mon Seigneur est Allah', alors qu'il vous a apporté des preuves évidentes de la…»

Din-ul-Qayyima

27 Aug, 22:25


L’imam Ar-Razi dit concernant la parole du Très-Haut : « Et un homme croyant parmi la famille de Pharaon, qui cachait sa foi, dit : "Allez-vous tuer un homme parce qu'il dit : 'Mon Seigneur est Allah', alors qu'il vous a apporté des preuves évidentes de la part de votre Seigneur ? S'il ment, son mensonge retombera sur lui, mais s'il dit la vérité, une partie de ce qu'il vous promet s'abattra sur vous. Certes, Allah ne guide pas celui qui est outrancier, menteur." » (Sourate Ghafir, verset 28)

« Sache que le Très-Haut, après avoir relaté que Moïse (que la paix soit sur lui) n'avait rien fait d’autre pour contrer la ruse et le mal de Pharaon sinon chercher refuge auprès d'Allah, a montré qu'Il a assigné un homme étranger, autre que Moïse, pour le défendre de la meilleure des manières, apaisant cette épreuve avec soin et s'efforçant de dissiper ce mal.

L'auteur de ce livre, qu'Allah lui fasse miséricorde, dit : « J'ai expérimenté dans ma propre vie que chaque fois qu'un malfaiteur me voulait du mal, je ne m'opposais pas à lui et me contentais de remettre cette affaire à Allah. Et, par Sa grande sagesse, Il faisait en sorte que des gens, que je ne connaissais nullement, s'efforcent avec zèle de repousser ce mal. » »

Din-ul-Qayyima

26 Aug, 10:31


🎓 Nouvelle Année à l’Institut DinulQayyima !

Assalam alaykoum wa rahmatouLlah wa barakaatouh !

J’ai le bonheur de vous annoncer le lancement du niveau 3 à l’institut DinulQayyima, avec plusieurs nouveautés cette année pour améliorer encore davantage notre apprentissage

Pour cette nouvelle année, plusieurs nouveaux outils pédagogiques sont introduits :

- Fiches récapitulatives pour aider à assimiler les notions complexes.
- Cercles de mémorisation et de révision avec mentorat entre étudiants.
- Réunions pédagogiques et méthodologiques régulières.
- Sessions d’examens trimestriels en direct pour une meilleure immersion.
- Exposés et recherches à préparer, à présenter en groupe ou individuellement.

Nouveauté également cette année à la demande de beaucoup d’entre vous : le Niveau 0 !

Parfait pour les débutants, ce niveau vous initie aux bases de l’islam : aqida, fiqh, tasawwuf (education), et Sira. Le module idéal pour poser des fondations solides pour votre apprentissage futur in sha Allah, dans un format pédagogique pour adolescents et adultes, accessible dès 12 ans

Pour les plus jeunes, le Module Jeunesse revient avec un Niveau 2 axé cette année sur la Sira du Prophète ﷺ et la vie des compagnons, adapté aux enfants dès 7 ans avec un contenu apprentissage interactif et enrichissant pour les plus jeunes.

Pour les nouvelles matieres du niveau 3 nous aurons :

- L’étude de la Rissala premiere partie (Aqida + Fiqh) : Étude de la croyance islamique et des piliers de l’Islam à travers l’épître d’Ibn Abi Zayd al-Qayrawani.
- Tasawwuf : Étude des sagesses spirituelles des Hikam d’Ibn Ataa’illah as-Sakandari.
- Hadith : Étude de la terminologie du Hadith avec Nukhbat al-Fikar d’Ibn Hajar al-Asqalani.
- Usul al Fiqh : Apprentissage des principes de la jurisprudence islamique avec Murtaqa al-Wusul
- Tafsir : Étude des sourates de sourate Fussilat à sourate Qaf avec le Tafsir al-Jalalayn
- Arabe : Maîtrise de la grammaire et de la morphologie arabes avec Qatr an-Nada et Lamiyat al-Af’al

Les Niveaux 1 et 2 sont toujours disponibles en rediffusion.

🔗 Inscriptions ouvertes dès maintenant (sans limite de temps) sur institut.dinulqayyima.fr