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Voyage du coeur - Imen & Ania

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Dans le prolongements de nos instagram respectifs, nous proposons de partager nos lectures, les conférences qui nous marquent, et des rappels bénéfiques à tous dans la bienveillance et le respect. Ainsi dans le seul but de propager l'utile.

Voyage du coeur - Imen & Ania (French)

Voyage du coeur - Imen & Ania est un canal Telegram créé par deux passionnées de développement personnel et de spiritualité. Imen et Ania, les créatrices du canal, souhaitent partager avec leur communauté leurs lectures inspirantes, les conférences qui les marquent, ainsi que des rappels bénéfiques pour tous dans un esprit de bienveillance et de respect

Ce canal est le prolongement de leurs comptes Instagram respectifs, où elles partagent déjà du contenu enrichissant et motivant. En rejoignant Voyage du coeur, vous aurez accès à des contenus exclusifs et à une communauté bienveillante et engagée

Que vous soyez en quête de développement personnel, de sagesse spirituelle ou simplement à la recherche d'inspiration au quotidien, Voyage du coeur - Imen & Ania saura répondre à vos attentes. Rejoignez-nous pour propager l'utile et partager ensemble un voyage vers le bien-être et la connaissance de soi.

Voyage du coeur - Imen & Ania

24 Dec, 22:31


Loneliness is the human condition. Cultivate it. The way it tunnels into you allows your soul room to grow. Never expect to outgrow loneliness. Never hope to find people who will understand you, someone to fill that space. An intelligent, sensitive person is the exception, the very great exception. If you expect to find people who will understand you, you will grow murderous with disappointment. The best you'll ever do is to understand yourself, know what it is that you want, and not let the cattle stand in your way.”
― Janet Fitch, White Oleander

Voyage du coeur - Imen & Ania

23 Nov, 20:56


Mer des morts
Théodore Hannon, Au clair de la dune


Ce soir, la mer semble un cimetière. Les cieux,
Tristes comme ma joie, ont surbaissé leur arche
Sous laquelle on dirait des corbillards en marche,
Les grands nuages noirs roulant silencieux.



Il fait plus sombre en moi que là-haut, et mes larmes
Fêtent des corbillards bien plus mornes : mon coeur,
Dans l'infini des spleens, revoit passer le choeur
Des fantômes aimés et des primes alarmes...



Mer lugubre et sans fond, tes abîmes discrets
Gardent également d'innombrables secrets.
Suaire que l'écume ourle de sa dentelle !


Aussi, lorsque la lune, aux flots noirs ondulant,
Sur l'immense tombeau pose son reflet blanc,
On croit voir la couronne où se meurt l'immortelle.

Voyage du coeur - Imen & Ania

18 Nov, 17:04


" Douleur, plaisir et mort ne sont rien de plus que le processus de la vie. La lutte révolutionnaire, dans ce processus, est une porte ouverte à l’intelligence. " Frida Khalo

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18 Nov, 12:55


« Plus je vieillis et plus je trouve qu’on ne peut vivre qu’avec les êtres qui vous libèrent, qui vous aiment d’une affection aussi légère à porter que forte à éprouver. La vie d’aujourd’hui est trop dure, trop amère, trop anémiante, pour qu’on subisse encore de nouvelles servitudes, venues de qui on aime.

À la fin, on mourrait de chagrin, littéralement.
Et il faut que nous vivions, que nous trouvions les mots, l’élan, la réflexion qui fondent une joie, LA joie. Mais c’est ainsi que je suis votre ami, j’aime votre bonheur, votre liberté, votre aventure en un mot, et je voudrais être pour vous le compagnon dont on est sûr, toujours. »

- Albert Camus

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15 Nov, 10:56


"Le courage d'être heureux englobe aussi le courage de déplaire. Lorsque tu auras atteint ce courage, tes relations interpersonnelles s'en trouveront instantanément allégées. Il est indéniablement pénible de ne pas être aimé. Si c'était possible, on aimerait vivre sans jamais déplaire. On veut assouvir ce besoin de reconnaissance. Mais se conduire de façon à toujours être aimé, c'est vivre en se privant de liberté, et en plus c'est impossible. Il y a un prix associé au fait de vouloir exercer sa liberté. Et le prix à payer pour avoir la liberté dans nos relations interpersonnelles, c'est de ne pas toujours être aimé."
Ichira Kishimi et Fumitaxe Koga, Avoir le courage de ne pas être aimé

Voyage du coeur - Imen & Ania

13 Oct, 17:00


« Actuellement, l’Homme mène une guerre contre la nature. S’il gagne, il est perdu. »

Hubert Reeves

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20 Sep, 22:01


"S'accepter soi-même, imparfait, tantôt saint à demi, tantôt à demi-coupable, avec les remous incessants d'ombre et de lumière qu'est une âme vivante."

Voyage du coeur - Imen & Ania

20 Sep, 22:01


"Assurer sa volonté toute droite dans le sens du bien.

Ne pas craindre son âme même quand elle est trouble.

Ne pas craindre et tourmenter son coeur même quand il est faible, obscur, ou que la douleur l'a déréglé. Ne pas chercher à le détruire par épouvante.

L'endurer tel qu'il est. Aimer avec, comme on peut — non comme on veut — mais quel qu'il soit, tendre toujours au meilleur but."

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20 Sep, 21:59


"La sensation aiguë de la fuite du temps fut pendant plusieurs mois étranges, la note fondamentale de ma mélancolie. Une inquiétude métaphysique, tout le monde, plus ou moins rarement, plus ou moins consciemment, l'a éprouvée. L'instant s'envole, le présent nous échappe, la figure de ce monde passe, chacun s'en est attristé au cours de quelque méditation grave, mais le percevoir continuellement de tous ses sens, à la fine pointe de ses nerfs aiguisés par la maladie, entendre fuir le temps, voir s'évanouir l'apparence, perdre terre dans un vertige, ne plus trouver nulle part rien de solide pour y assurer, y reposer un moment la perpétuelle oscillation d'une perpétuelle épouvante... tel fut ce mal de l'Automne. Et cette noire expérience des ténèbres. Les choses qui sont n'étaient plus. Je les sentais changer, se défaire, se détruire d'un moment à l'autre... Ces apparences que le commun des hommes tient pour réelles, dès que je les regardais, étaient déjà disparues. (...) J'ai crié tout haut d'une telle détresse qui m'arrachait la réalité de tout au monde et la sécurité des affections humaines."

Voyage du coeur - Imen & Ania

20 Sep, 21:57


"Le plus beau chant est celui qui contient le plus grand silence"

Voyage du coeur - Imen & Ania

20 Sep, 21:55


"S'accepter soi-même, imparfait, tantôt saint à demi, tantôt à demi-coupable, avec les remous incessants d'ombre et de lumière qu'est une âme vivante."

Voyage du coeur - Imen & Ania

20 Sep, 21:55


"J'aurais dû écrire aussi mes folies, mes gaietés, ou n'écrire rien. Mais quand on est folle ou gaie, a-t-on besoin d'écrire ?" 
Marie Noel - Notes Intimes

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31 Aug, 16:01


Je voudrais que tous ceux qui souffrent d’un manque de temps et d’enthousiasme s’efforcent d’éprouver chaque jour autant de joies modestes que possible, qu’ils réservent les plaisirs plus intenses et plus exigeants pour les périodes de repos, les moments véritablement propices. Ce sont ces petites joies et non les grandes qui nous sont offertes pour nous permettre de recouvrer nos forces, pour nous délivrer et nous soulager des tensions quotidiennes.

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31 Aug, 16:00


Lorsqu’on apprend à voir, on redécouvre la gaîté, l’amour et la poésie. Un homme qui cueille pour la première fois une fleur afin de la conserver près de lui au travail éprouve une joie de vivre plus intense qu’auparavant.

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31 Aug, 15:59


Il est triste de constater que le rythme effréné de l’époque actuelle influe sur nous de manière néfaste et préjudiciable dès l’enfance. Cependant, ce phénomène semble inévitable. On peut regretter simplement que nos plus petites distractions soient depuis quelque temps elles aussi affectées par l’impatience moderne. Notre façon de jouir des choses est à peine moins fébrile et exténuante que la pratique de notre profession. Nous obéissons à la devise qui commande de « faire le maximum en un minimum de temps ». Ainsi la gaîté diminue-t-elle malgré la multiplication des divertissements. Lorsqu’on a assisté aux grandes fêtes célébrées dans les villes ou dans les métropoles, lorsqu’on a vu les lieux où l’on s’amuse dans les cités modernes, on garde à jamais le souvenir douloureux et écœurant de visages fiévreux et grimaçants au regard fixe. Cette forme de jouissance maladive, excitée par un éternel sentiment d’insatisfaction, mais aussi éternellement blasée, se retrouve également dans les théâtres et les opéras, voire dans les salles de concert et dans les galeries de peinture. Aussi est-ce rarement un plaisir de visiter aujourd’hui une exposition d’art.

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31 Aug, 15:58


Notre forme d’existence actuelle résulte principalement de la valorisation excessive de chaque minute écoulée et de la domination de la vitesse, choses qui, sans aucun doute, détruisent de manière radicale toute joie de vivre.

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31 Aug, 15:58


Hermann Hesse

Propos sur les joies modestes de l’existence

(1899)





Des pans entiers de la population vivent aujourd’hui dans un état d’apathie permanente, n’éprouvant plus ni joie de vivre ni amour. Ce nouveau mode d’existence, étranger à toute sensibilité artistique, oppresse et mortifie les esprits raffinés, qui préfèrent désormais se retirer de la vie publique.

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29 Aug, 21:20


(…)
Le sommeil est un des dons les plus délicieux de la nature. C’est un ami auprès duquel on trouve refuge, un magicien qui apporte discrètement du réconfort. Voilà pourquoi je compatis profondément avec celui qui subit le supplice de longues insomnies, avec celui qui a dû apprendre à se contenter de petits assoupissements fiévreux d’une demi-heure. Je serais même incapable d’aimer une personne qui, à ma connaissance, n’aurait jamais passé une nuit sans sommeil. Ce serait forcément une personne peu civilisée et dotée de l’âme la plus naïve qui soit.

Voyage du coeur - Imen & Ania

29 Aug, 21:19


Tu songes à toutes les nuits que tu as passées dans ce lit à dormir paisiblement après des journées pleines de mouvements, de bruits et de distractions. Tu songes au temps incroyablement long qui s’est écoulé depuis que tu n’as pas dialogué comme aujourd’hui avec toi-même, en silence et sans fard. Autrefois, tu croquais la vie à pleines dents, tu disais et entendais un nombre infini de choses, tu riais aussi énormément ; mais à présent, c’est comme si rien n’avait existé.

Voyage du coeur - Imen & Ania

29 Aug, 21:19


(…)

Voyage du coeur - Imen & Ania

29 Aug, 21:18


Cela ne te sert à rien de te retourner d’un côté puis de l’autre, de te lever et de te recoucher. Tu traverses un de ces moments où tu ne peux plus échapper à toi-même. Tu es dominé par tes pensées, par les mouvements de ton âme et de ta mémoire, et personne n’est là pour parler avec toi, pour te permettre de les réduire au silence comme les autres fois.

Voyage du coeur - Imen & Ania

29 Aug, 21:18


Puis viennent les heures de grande lassitude, où la moindre brise, la moindre poussière qui glisse derrière la tapisserie deviennent puissamment sonores, prennent une importance considérable et irritent les sens. Tu ne dors pas. La fatigue a seulement déposé un voile léger sur tes yeux et tes pensées. Tu entends le sang battre inlassablement dans tes tympans ; tu perçois l’activité ténue, fébrile qui agite ta tête douloureuse ; tu sens dans tes veines à vif le rythme régulier mais troublant de ton pouls.

- Hermann Hesse, 1905 Nuit d’insomnie

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15 Aug, 10:29


"Le plus cruel, quand on vieillit, c'est ce vide, peu à peu, qui se fait autour de soi. Admirés et aimés, les maîtres s'en vont les premiers. Et puis les amis, ceux qui ont été à l'école avec vous, ou qui ont fait la fête ou du ski ou l'amour avec vous. Et enfin les plus jeunes que vous, ceux qui auraient dû venir à vos obsèques alors que c'est vous qui assistez aux leurs."

~Jean d’Ormesson, Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit

Voyage du coeur - Imen & Ania

15 Aug, 10:21


« J’ai voulu vivre pendant des années selon la morale de tous. Je me suis forcé à vivre comme tout le monde, à ressembler à tout le monde. J’ai dit ce qu’il fallait pour réunir, même quand je me sentais séparé. Et au bout de tout cela ce fut la catastrophe. Maintenant j’erre parmi les débris, je suis sans loi, écartelé, seul et acceptant de l’être, résigné à ma singularité et à mes infirmités. Et je dois reconstruire une vérité – après avoir vécu toute ma vie dans une sorte de mensonge. »

Albert, Camus, Carnets III.