Tout Sur La Biologie Medicale @toutsurbiologiemedicale Channel on Telegram

Tout Sur La Biologie Medicale

@toutsurbiologiemedicale


Tout Sur La Biologie Medicale (French)

Bienvenue sur le canal Telegram "Tout Sur La Biologie Medicale"! Ce canal est dédié à tous les passionnés de biologie médicale, qu'ils soient étudiants, professionnels de la santé ou tout simplement curieux. Ici, vous trouverez des informations fascinantes sur divers sujets liés à la biologie médicale, allant des dernières découvertes en laboratoire aux avancées médicales révolutionnaires. Que vous souhaitiez en apprendre davantage sur les tests sanguins, les maladies infectieuses ou la recherche en laboratoire, ce canal est fait pour vous. Rejoignez notre communauté pour rester informé des dernières nouvelles et pour échanger avec d'autres passionnés de biologie médicale. Ensemble, explorons l'univers passionnant de la biologie médicale et découvrons les secrets fascinants du corps humain. Rejoignez-nous dès aujourd'hui sur "Tout Sur La Biologie Medicale" et laissez-vous inspirer par la science médicale!

Tout Sur La Biologie Medicale

05 Dec, 14:56


Introduction à l'histopathologie

L'histopathologie est l'étude des tissus biologiques à des fins diagnostiques ou de recherche. Elle joue un rôle essentiel en médecine pour évaluer la structure, la fonction et les anomalies des tissus. Cette discipline combine des techniques de préparation des échantillons, de coloration et d'analyse microscopique pour détecter des maladies telles que les cancers, les infections ou les troubles inflammatoires.

1. Prélèvement des tissus

Le processus commence par le prélèvement de tissus, qui peut être réalisé par :
- Biopsie (prélèvement d'un petit échantillon de tissu).
- Exérèse chirurgicale (ablation d'un organe ou d'une lésion).
- Autopsie (prélèvement post-mortem pour étude).

2. Fixation

La fixation préserve les tissus en empêchant leur dégradation et en maintenant leur structure.
- Agent courant : Formaline tamponnée à 10%.
- Objectifs :
- Empêcher l'autolyse et la putréfaction.
- Préserver les détails cellulaires et tissulaires.

3. Inclusion

L'échantillon fixé est déshydraté et inclus dans un milieu solide pour faciliter la coupe ultrafine.
- Déshydratation : Utilisation de solutions d'alcool à concentrations croissantes.
- Clarification : Utilisation de xylène ou un équivalent.
- Inclusion : Parraffine fondue ou résines synthétiques.

4. Coupe

Les échantillons inclus sont coupés en sections fines (± 3-5 µm) à l'aide d'un microtome.
- Objectif : Obtenir des sections suffisamment fines pour permettre une observation microscopique claire.
- Montage : Les coupes sont placées sur des lames de verre.

5. Coloration

Les tissus, initialement translucides, sont colorés pour distinguer les différentes structures cellulaires.
- Coloration de routine : Hématoxyline éosine (H&E).
- Hématoxyline : Colore les noyaux en bleu ou violet.
- Éosine : Colore le cytoplasme en rose.
- Colorations spéciales :
- PAS (Périodique Schiff) pour les glucides.
- Trichrome de Masson pour les fibres de collagène.
- Ziehl-Neelsen pour les mycobactéries.
- Immunohistochimie pour détecter des protéines spécifiques.

6. Analyse microscopique

Après coloration, les lames sont examinées au microscope optique ou électronique.
- Microscopie optique : Observation des éléments cellulaires et tissulaires.
- Microscopie électronique : Détails ultrastructuraux (membranes, organites).

7. Interprétation des résultats

Les pathologistes interprètent les anomalies morphologiques pour établir un diagnostic. Cela peut inclure :
- La reconnaissance des atypies cellulaires (cancers).
- L'identification d'agents infectieux.
- L'évaluation des processus inflammatoires ou dégénératifs.

-

Tout Sur La Biologie Medicale

22 Nov, 14:37


Bonsoir, j'espère que vous allez tous bien. Voici un résumé détaillé sur la dengue.
La dengue :

Définition

La dengue est une infection virale transmise à l’homme par la piqûre de moustiques infectés, principalement les moustiques Aedes aegypti et, dans une moindre mesure, Aedes albopictus. C’est une maladie tropicale qui peut provoquer des symptômes allant de légers à graves.

Agent causal

Virus de la dengue (DENV), qui appartient à la famille des Flaviviridae.

Il existe quatre sérotypes distincts du virus de la dengue : DENV-1, DENV-2, DENV-3 et DENV-4.

Une infection par un sérotype confère une immunité à vie contre ce sérotype, mais pas contre les autres. Cela explique les réinfections possibles, parfois plus graves.

Cycle de transmission

1. Réservoir principal : L’homme.

2. Vecteur : Moustiques du genre Aedes, qui piquent principalement le jour.

3. Mode de transmission : La piqûre d’un moustique infecté transmet le virus à l’homme.


Épidémiologie

Maladie endémique dans plus de 100 pays tropicaux et subtropicaux.

Plus de 50 à 100 millions de cas de dengue surviennent chaque année, avec environ 500 000 cas de dengue sévère (fièvre hémorragique de la dengue) nécessitant une hospitalisation.

Symptomatologie

La période d’incubation est de 4 à 10 jours après la piqûre.

1. Dengue classique :

Fièvre élevée (39-40°C).

Maux de tête intenses.

Douleurs rétro-orbitaires.

Myalgies et arthralgies (d'où le surnom de "fièvre casse-os").

Éruption cutanée (semblable à la rougeole).

Fatigue, nausées, vomissements.

2. Dengue sévère (complications) :

Fièvre hémorragique de la dengue :

Saignements (nez, gencives, hémorragies internes).

Choc hypovolémique (syndrome de choc de la dengue).

Signes d’alerte : Douleurs abdominales sévères, vomissements persistants, accumulation de liquides, difficulté respiratoire.

Diagnostic


1. Clinique : Basé sur les symptômes et les antécédents de voyage en zone endémique.

2. Biologique :

Tests sérologiques pour détecter les anticorps IgM/IgG spécifiques au DENV.

PCR pour détecter l’ARN viral.

Hémogramme montrant :

Leucopénie.

Thrombopénie.

Hémoconcentration (hématocrite élevé).

Traitement

1. Dengue classique :

Repos, hydratation orale.

Médicaments antipyrétiques comme le paracétamol (éviter l'aspirine ou les AINS pour prévenir les saignements).

2. Dengue sévère :

Hospitalisation immédiate.

Réhydratation intraveineuse.

Transfusions sanguines en cas d’hémorragies sévères.


Prévention

1. Contrôle des moustiques :

Éliminer les eaux stagnantes.

Utiliser des insecticides et des moustiquaires.

Porter des vêtements couvrants et utiliser des répulsifs anti-moustiques.

2. Vaccination :

Le vaccin Dengvaxia est disponible pour les individus âgés de 9 à 45 ans vivant dans des zones endémiques, ayant déjà eu une infection antérieure par la dengue.

3. Sensibilisation communautaire :

Éducation sur les mesures de prévention.

Surveillance des cas pour limiter les épidémies.

Complications possibles

Syndrome de choc de la dengue (taux de mortalité élevé sans traitement).

Insuffisance organique multiple.

Co-infections avec d’autres maladies tropicales comme le paludisme ou la fièvre jaune.

Conclusion

La dengue est une maladie potentiellement grave, mais prévenir les piqûres de moustiques et contrôler leur population sont les clés pour réduire son impact. La prise en charge rapide des cas sévères peut significativement diminuer la mortalité.

Tout Sur La Biologie Medicale

04 Feb, 15:55


Les 4 principales formes de résistance aux antibiotiques

Tout Sur La Biologie Medicale

27 Dec, 11:24


Et une autre sur la colonne lombaire

Tout Sur La Biologie Medicale

27 Dec, 11:22


Bonjour à tous une petite vidéo pour vous rafraîchir la mémoire sur ECBU

Tout Sur La Biologie Medicale

05 Sep, 09:32


Bon début de journée à tous

Tout Sur La Biologie Medicale

05 Sep, 09:29


Les streptocoques

Famille des streptococcaceae,
genre Streptococcus,
nombreuses espèces :
Streptocoques groupables
Streptocoques non groupables

I. Classification
Section : cocci Gram +
Famille des streptococcaceae, genre Streptococcus, nombreuses espèces classées : par leur pouvoir antigénique (classification de LANCEFIELD) :
Streptocoques groupables (19 sérogroupes A à H et K à V)
Streptocoques non groupables (dont le pneumocoque : Streptococcus pneumoniae) par leur pouvoir hémolytique :
Streptocoques b-hémolytiques (provoquent une hémolyse totale)
Streptocoques a-hémolytiques (provoquent une hémolyse partielle)
Streptocoques g-hémolytiques (ne provoquent qu'une hémolyse très faible)

II. Habitat

Germe ubiquitaire, commensal des téguments et des muqueuses, et pathogène.
Streptocoques A : nasopharynx et peau
Streptocoques B : portage génital
Streptocoques D : tube digestif
Streptocoques C; streptocoque G; streptocoque : pharynx
Streptocoques non groupable : cavité buccale et voies respiratoires
Streptococcus pneumoniae : voies respiratoires supérieures.


III. Caractéres généraux

A. Morphologie

Cocci gram +
Immobile
Arrondi ou ovoïde
Non capsulé
En chaînettes plus ou moins longues (staphylocoques sont en amas)
Pneumocoque : diplocoque capsulé (d'où sa virulence)

B. Caractères culturaux

Aéroanaérobie facultatif
Fragile et exigeant (gélose au sang)

C. Caractères biochimiques

Catalase - (staphylocoques sont catalase +)
Oxydase -

D. Substances élaborées

1. Toxines
Toxines érythrogènes (éruption de la scarlatine)
Hémolysines ou streptolysines
Hémolysine S : provoque hémolyse b
Hémolysine O
2. Enzymes
Streptokinase ou fibrinolysine
Streptodornase = DNAse
Hyaluronidase

IV. Pouvoir pathogène:

A. Streptocoque A
Streptococcus pyogenes
Streptococcies cutanées spécifiques du germe (érysipèle) ou non spécifiques du germe (impétigo et intertrigo).
Streptococcies muqueuses non spécifiques (angine) ou spécifiques du germe (scarlatine).
Streptococcies systémiques (septicémie à streptocoques), suite à une intervention chirurgicale.
Complications secondaires (glomérulonéphrite post-streptococcique, rhumatisme articulaire aigu, chorée de SYDDENHAM ou danse de Saint-Guy).

B. Streptocoque B
Infections urinaires et génitales
Infections néonatales

C. Streptocoque C et G
Infections des voies aériennes supérieures
Infections cutanées
Endocardites

D. Streptocoque D
Infections nosocomiales (suite à une opération) : endocardites graves car le germe est résistant aux antibiotiques.
Infections cutanéo-muqueuses chez les immunodéprimés ou amoindries.

E. Streptocoques non groupables
Idem
Streptococcus mutans : Responsable de la carie dentaire.
Streptococcus pneumoniae ou pneumocoque : Responsable de pneumonies, pneumopathies, méningites, otites, sinusites, conjonctivites.
(Trois germes sont les plus souvent retrouvés dans les cas de méningites bactériennes : Streptococcus pneumoniae, Haemophilus influenzae et Neisseiria meningiditis).

V. Diagnostic

A. Diagnostic bactériologique direct

Mise en culture (gélose au sang = gélose + GR de moutons)
Identification
●Morphologie du type streptocoque : Gram + en chaŒnettes plus ou moins longues, aspect ovoïde (D), rond (A) ou de diplocoque encapsulé pneumocoque).
Observation de l'hémolyse sur la gélose au sang : b-hémolytiques (A, B, C et G), a-hémolytiques (D et pneumocoques) ou g-hémolytiques (D).
Caractères biochimiques : catalase - et oxydase -, sensibilité à la bacitracine, Camp Factor Test (facteur qui augmente l'hémolyse de la gélose au sang par les streptocoques), fermentation de l'esculine, hydrolyse de l'hyppurate de sodium et croissance à 45 C.

B. Diagnostic indirect sérologique

Réalisé sur les colonies avec des antigènes de groupes (anti-AgA, anti-AgB.) pour identifier les sérogroupes.
Réalisé en urgence sur les prélèvements (LCR ou sang) pour recherche d'Ag solubles (Ag capsulaires du pneumocoque).

VI. Traitement
Pénicillines (G et A) et aminosides en association.
Sensibles aux béta-lactamines (sauf streptocoque D)

Tout Sur La Biologie Medicale

05 Sep, 09:17


Les staphylocoques
I. Classification
Section 12 : cocci Gram +
Famille des micrococcacae, genre Staphylococcus; 28 espèces dont :
Staphylococcus aureus
Staphylococcus epidermidis
Staphylococcus saprophyticus
Staphylococcus hominis

II. Habitat
Germe ubiquitaire, commensal et opportuniste.

III. Etude bactériologique

A. Morphologie
Cocci gram + (regroupement en amas : grappes de raisin ou tétrades)
Diamètre 1 micron
Immobile
Non capsulé
Non sporulé

B. Caractères culturaux
Aéroanaérobie facultatif
Peu exigeant (gélose ordinaire)
Isolé sur milieu de CHAPMAN (riche en NaCl)
Staphylococcus aureus; (staphylocoque doré) : colonies pigmentées jaune d'or.
Staphylocoques coagulase - : colonies non pigmentées, brillantes, crémeuses, blanches et de 1 … 2 mm de diamètre.

C. Caractères biochimiques

Catalase + (pour tous les staphylocoques)
Coagulase +
DNAse +
Critères spécifuiques de Staphylococcus aureus
Mannitol +
Présence de protéine A et de récepteurs du fibrinogène.
1. Autres enzymes
Hyaluronidase
Staphylokinase (lyse les caillots fo génito-urinaires.
Manifestations systémiques : septicémie, bactériémie, ostéomyélite, méningite, pyélonéphrites et endocardites.
Manifestations digestives
Intoxications alimentaires : bénignes mais fréquentes. Se manifestent 2 … 3 heures aprés l'ingestion, par des vomissements, des diarrhées mais pas de fièvre. Tout rentre dans l'ordre dans les 24 heures.
Entérocolites aiguës pseudomembraneuses : graves mais rares, dues à la sécrétion d'entérotoxine B.
Elles apparaissent à la suite d'une antibiothérapie à large spectre, à la suite de laquelle la flore normale intestinale est remplacée par une flore pathogène. Il y a apparition de diarrhées et risque de déshydratation.
Manifestations iatrogènes

B. Staphylocoques coagulase -
Staphylococcus epidermidis
Staphylococcus hominis
Staphylococcus saprophyticus
Staphylococcus haemolyticus
Ils sont plus résistants aux antibiotiques que Staphylococcus aureus, et provoquent des infections plus graves.
Septicémies, endocardites, et infections post-opératoires.
Germe opportuniste : infections urinaires (Staphylococcus saprophyticus : responsable d'infections urinaires).

V. Diagnostic
A. Diagnostic bactériologique direct

Prélèvement:
Etalement sur lame
Fixation
Coloration de Gram
Mise en culture (milieu de CHAPMAN)
Identification
Staphylocoque aureus Staphylocoque coagulase -
Pigmentation jaune d'or absent
Mannitol + (90%) / - +(3%) / -
Coagulase + -
DNAse + -
Protéine A : récepteur du fibrinogène + (95%) -
Interprétation

B. Diagnostic indirect serologique
Moins utilisé, essentiellement pour les infections profondes (osseuses, articulaires.).
Par un Anticorps antistapholysine.

VI. Traitement
Au départ, les staphylocoques étaient très sensibles aux pénicillines. Puis ils se sont mis à sécréter de la pénicillinase et sont devenus résistants.
METI-S : sensibles à la méticilline ( pénicilline du groupe S ).
Les staphylocoques de ce groupe sont traités par des pénicillines associées aux aminosides en cas d'infection gave.
METI-R : traités par des antibiotiques plus spécifiques : glycopeptides ( VANCOMYCINE, TEICOPLANINE )

Tout Sur La Biologie Medicale

02 Sep, 08:25


Je vous laisse apprécier un état frais d'une prélèvement vaginale

Tout Sur La Biologie Medicale

26 Jul, 21:27


Réalisation du test cutané de la tuberculine ( IDR)