Suite
C. – LA POLITIQUE
2. - La souveraineté
XII. – Les êtres veulent être gouvernés et bien gouvernés. L'ordre humain exige donc une souveraineté.
XIII. – Cette souveraineté doit connaître l'ordre humain et se montrer capable de l'instaurer, de le maintenir ou de le restaurer.
XIV. — L'idéal républicain suisse d'avant la République Helvétique avait pour cadre la connaissance et l'acceptation de l'ordre naturel et surnaturel.
L'idéal républicain instauré en 89 a pour cadre la for et la croyance dans les chimères dites démocratiques : égalité, laïcité, individualisme et leurs corollaires.
XV. – Cet idéal procède de la notion révolutionnaire de la liberté, de la méconnaissance de l'ordre universel ; cette méconnaissance laisse la pensée libre de se porter successivement sur des vérités partielles qu'elle ne peut pas ordonner et sur des erreurs qu’elle ne peut pas juger, à fortiori dompter.
XVI. – L’abandon de la métaphysique procéda au XVIe siècle d'un pressant besoin de positivisme (retour à l'âme antique, à l'esprit évangélique, instauration de la méthode d'observation).
XVII. – L’avènement de l’idéal démocratique de 89 est dû en bonne partie au rousseauisme et à l’invasion du continent par les idées anglaises sur la liberté, l'individu, la science, la pensée.
Ces idées se sont installées chez nous avec la complicité de la franc-maçonnerie, appuyée par le romantisme et la libre pensée, ainsi que par la défaillance des classes dirigeantes.
https://t.me/halterophilo