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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

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- ᴇɴᴛʀᴇᴢ ᴅᴀɴs ʟ'ᴜɴɪᴠᴇʀs ꜰᴀsᴄɪɴᴀɴᴛ ᴇᴛ ᴘᴀssɪᴏɴɴᴀɴᴛ ᴅᴜ ꜰᴏɴᴄᴛɪᴏɴɴᴇᴍᴇɴᴛ ᴅᴇ ʟ'ᴇᴛʀᴇ ʜᴜᴍᴀɪɴ.
- ᴛʀᴏᴜᴠᴇᴢ ᴅᴀɴs ᴄᴇ ᴄᴀɴᴀʟ, ᴅᴇs ᴄʟᴇs ᴇᴛ ᴅᴇs ᴘɪsᴛᴇs ᴘᴏᴜʀ ᴠᴏᴜs ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴᴅʀᴇ, ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴᴅʀᴇ ᴠᴏs ᴘʀᴏᴄʜᴇs, ᴄᴏᴍᴘʀᴇɴᴅʀᴇ ᴄᴇᴜx ǫᴜɪ ᴠᴏᴜs ᴇɴᴛᴏᴜʀᴇɴᴛ.
- ᴠɪᴠᴇᴢ ᴇɴꜰɪɴ ʟᴀ ʟɪʙᴇʀᴛᴇ ᴇᴛ ʟᴀ ᴘᴀɪx !!!

𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞™ (French)

Bienvenue dans le monde fascinant et passionnant de la psychologie clinique avec le canal @psychologieclinique ! Entrez dans ce canal pour découvrir des clés et des pistes pour vous comprendre, comprendre vos proches, comprendre ceux qui vous entourent. Vivez enfin la liberté et la paix !!!

𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

01 Feb, 10:36


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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

31 Jan, 21:15


La famille est souvent perçue comme un havre de paix, un lieu où l'on trouve amour, soutien et réconfort. C'est l'endroit où l'on peut être soi-même, entouré de personnes qui nous comprennent et nous acceptent inconditionnellement. Les souvenirs d'enfance, les moments de joie partagés et les traditions familiales tissent un cocon protecteur qui nous accompagne tout au long de notre vie.

Cependant, la famille peut aussi être une source de douleur. Les conflits, les malentendus et les déceptions peuvent laisser des cicatrices profondes et durables. Les attentes non satisfaites, les différences de valeurs et les dynamiques de pouvoir peuvent créer des tensions et des ressentiments qui érodent les relations familiales.

Il est crucial de rester attentifs et vigilants pour préserver l'harmonie au sein de la famille. Cela implique de communiquer ouvertement, de faire preuve d'empathie et de travailler ensemble pour surmonter les défis. La communication est la clé pour désamorcer les conflits et résoudre les malentendus. En exprimant nos sentiments et en écoutant activement les autres, nous pouvons mieux comprendre les perspectives de chacun et trouver des solutions qui respectent les besoins de tous. L'empathie permet de se mettre à la place de l'autre, de reconnaître ses émotions et de répondre avec compassion. En cultivant l'empathie, nous renforçons les liens familiaux et créons un environnement où chacun se sent valorisé et soutenu.

Cependant, il est parfois nécessaire de prendre du recul et de rester à l'écart lorsque les tensions deviennent trop intenses. Prendre du recul peut offrir une perspective nouvelle et permettre à chacun de réfléchir et de se ressourcer. Ce temps de séparation peut être bénéfique pour apaiser les esprits et permettre une réconciliation future plus sereine.

En fin de compte, la famille est un microcosme de la société, avec ses joies et ses peines, ses forces et ses faiblesses. En restant attentifs et vigilants, en communiquant ouvertement et en cultivant l'empathie, nous pouvons transformer notre famille en un refuge de paix durable, où chacun trouve l'amour et le soutien nécessaires pour s'épanouir pleinement. Et parfois, savoir s'éloigner temporairement peut être la clé pour préserver cette harmonie à long terme.

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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

24 Jan, 12:22


Les souvenirs d'enfance sont ceux sur lesquels on ne se construit pas. En effet, une grande partie de la personnalité humaine se développe à l'enfance. Et pour le bien-être de vos enfants, il y a des choses à ne pas faire devant eux ou avec eux. Parce qu'ils risquent de les affecter négativement et de rester à jamais plus grave dans leurs mémoires.

A- Les enfants n'oublient jamais la maltraitance :
Aucune relation parfaite n'est et encore moins celle entre des parents et leur enfant. Il y a toujours des moments de contradiction et de conflit, et c'est parfaitement normal. Ce qui change, c'est la manière de résoudre ces difficultés et malheureusement, beaucoup de parents pensent à tort que la maltraitance est un bon outil d'éducation.

B- La manière dont on traite l'autre parent :
La relation entre le père et la mère est le modèle dont part l'enfant pour forger une attitude face à ses relations de couple. Il est très possible que, consciemment ou inconsciemment, l'adulte se répète avec son partenaire ce qu'il a vu chez lui entre ses parents. Il le répétera aussi sûrement avec les autres personnes qu'il aime.

C-Les moments où ils se sentent protégés :
Les peurs des enfants sont plus grandes et insidieuses que celles des adultes. Les petits ne parviennent pas à bien distinguer la frontière entre réalité et imagination. Les parents sont les personnes en qui ils font le plus confiance pour atteindre cette sensation de sécurité dont ils ont besoin pour apprendre et explorer l'inconnu.

D-Le manque d'attention:
Pour un enfant, le besoin d'attention, d'amour et de tendresses est essentiel. Si vous travaillez dur pour assurer le futur de vos enfants, mais tellement fatigué, vous ne pouvez ni rester avec vos enfants, ni donner d'importance à leurs histoires, leurs problèmes et même leurs bêtises.
Alors, malheureusement, j'ai une mauvaise nouvelle pour vous, le manque d'attention, ça restera une empreinte de douleur dans leurs cœurs pour toujours.

E-La valorisation de la famille :
Les enfants se souviendront toujours que leur père ou leur père ont été capables de mettre en priorité la famille dans certaines circonstances. Les enfants ont besoin et aiment les célébrations, qu'ils soient avec plus ou moins de cadeaux. Pour eux, il est également important que leurs parents consomment Noël très au sérieux.
Si les parents mettent la famille au-dessus de tout, l'enfant apprendra la valeur de la loyauté et de l'affection. Adulte, il sera aussi capable de mettre de côté d'autres engagements pour aller voir ses parents quand ils ont besoin. Il se sentira « dédommagé » et aura plus de facilités à donner et à recevoir de l'affection.

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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

15 Jan, 13:15


LA CONSCIENCE
https://telegra.ph/LA-CONSCIENCE-01-15

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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

05 Jan, 16:05


Combien de fois nous accrochons-nous à des choses, des relations, ou même des idées, par peur de les perdre ? Cette peur, souvent inconsciente, peut devenir une prison invisible. Nous nous enfermons dans des schémas de contrôle, d’anxiété ou de dépendance, persuadés que notre bonheur dépend de ce que nous détenons.

Mais voici une vérité puissante : ce que tu crains de perdre est souvent ce qui te limite. Une relation toxique, un travail qui ne te nourrit plus, une image de toi-même qui ne te ressemble pas… Ces attachements, bien qu’ils semblent rassurants, peuvent étouffer ton essence et t’empêcher d’avancer.

Pourtant, la vie a cette ironie magnifique : c’est souvent dans la perte que se cache la libération. Quand tu perds ce à quoi tu tenais tant, tu découvres une force insoupçonnée en toi. Tu réalises que tu peux survivre, grandir et même t’épanouir sans cela. La perte, bien que douloureuse, devient une porte ouverte vers une nouvelle version de toi-même.

Alors, pose-toi cette question : De quoi as-tu peur de te séparer ? Et si cette peur était justement ce qui t’empêche de vivre pleinement ? Parfois, la véritable liberté réside dans le lâcher-prise, dans l’acceptation que tout est éphémère et que la vie nous guide toujours vers ce qui est bon pour nous.

💫 Libère-toi de ce qui t’emprisonne, même si cela te fait peur. Parce qu’au-delà de la peur, il y a la liberté. 💫

Et toi, as-tu déjà vécu une perte qui t’a finalement libéré(e) ? Partage ton expérience en commentaire, ça pourrait inspirer quelqu’un qui en a besoin. 🌸

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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

01 Jan, 00:49


❄️ ❄️❄️❄️ ❄️

Cher(e)s ami(e)s, les Administrateurs vous souhaite une Heureuse Année, que la Paix Intérieure vous accompagne tout au long de cette nouvelle année !

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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

29 Dec, 16:14


En chemin ❤️

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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

29 Dec, 16:11


https://telegra.ph/En-route-pour-2025-12-29

𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

30 Nov, 17:01


https://telegra.ph/Troubles-psychosomatiques-11-30

𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

07 Nov, 09:03


Quelqu'un a une explication scientifique ? 🤔

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📨 Admin

𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

04 Nov, 06:14


Ces derniers jours, les réseaux sociaux ont été submergés par la diffusion de vidéos à caractère sexuel, connues sous le nom de "sextapes", mettant en scène une personnalité équato-guinéenne avec plusieurs femmes. Ces vidéos, rapidement partagées et relayées sur de nombreuses plateformes, ont suscité un vif débat et une attention massive du public. Alors que beaucoup les ont visionnées et commentées, au-delà de la curiosité ou du scandale qu’elles peuvent susciter, il est essentiel de réfléchir aux conséquences profondes, notamment sur les enfants et les familles, qui peuvent être touchés par l’exposition à ces contenus.

Je tiens à attirer l'attention sur un aspect souvent négligé dans ce genre de situations : l'impact que cela peut engendrer non seulement pour la vie privée des individus concernés, mais aussi pour leurs enfants, qu’ils soient jeunes ou adultes. En effet, les répercussions psychologiques peuvent être sérieuses et durables.

Les enfants, en particulier les plus jeunes, sont particulièrement vulnérables lorsqu'ils sont exposés à des contenus inappropriés tels que des vidéos sexuelles explicites. Cela peut créer de la confusion, perturber leur développement émotionnel, et avoir un impact négatif sur leur perception des relations humaines et de la sexualité. Si un enfant reconnaît l'un de ses parents dans de telles vidéos, cela peut provoquer un choc psychologique majeur, suscitant de la honte, de l'incompréhension, et même des traumatismes. Il est donc crucial que les parents prennent des mesures pour protéger leurs enfants de ce type de contenus et veillent à la sécurité numérique de leur foyer.

Les enfants adultes, quant à eux, ne sont pas non plus épargnés par les effets déstabilisants de ce genre de situation. Bien qu'ils soient plus matures, ils continuent de percevoir leurs parents à travers un prisme d’admiration ou de respect. La diffusion de vidéos intimes impliquant leurs parents peut ébranler cette perception et nuire à l'équilibre familial. Ce genre d'exposition publique peut entraîner de la gêne, de la honte, voire des conflits internes, et affecter la relation parentale. Les enfants adultes peuvent aussi se sentir embarrassés ou jugés par la société, en particulier si l'affaire devient virale.

Il est important de reconnaître que, quel que soit l’âge des enfants, ces vidéos peuvent nuire à l'harmonie familiale et à la dynamique parent-enfant. Elles peuvent affecter la confiance et la communication au sein de la famille, entraînant parfois des ruptures relationnelles difficiles à surmonter.

Aux parents, je vous exhorte à prendre conscience de la portée de vos actions et de l'impact que celles-ci peuvent avoir sur vos enfants, qu'ils soient jeunes ou adultes. Protégez votre vie privée et soyez prudents dans l’utilisation des technologies et des réseaux sociaux. Gardez à l’esprit que ce qui est partagé ou enregistré peut se retrouver diffusé bien au-delà de vos intentions.

Soyez attentifs à votre comportement numérique et à la protection de votre vie privée !

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📨 Admin

𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

19 Oct, 06:16


Découvrez ces 14 images et écrivez ce qu'elles vous évoquent en commentaire 🤗🤗

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18 Oct, 15:28


https://telegra.ph/Langoisse-10-18

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09 Oct, 17:18


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30 Sep, 08:04


https://telegra.ph/Le-choc-%C3%A9motionnel-09-30

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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

02 Sep, 08:14


C'est un rappel que vous pouvez toujours recommencer à zéro. Ce que vous avez fait hier, la semaine dernière, le mois dernier, l'année dernière, ne vous définit pas. Chaque instant est une nouvelle chance de devenir une meilleure version de vous-même. Ainsi, les torts que vous avez ressentis ou les erreurs que vous avez commises et que votre esprit repasse constamment en vous faisant souffrir, ne définissent pas le reste de votre vie.🙅‍♂️

Il n'est jamais trop tard pour faire de nouveaux choix, pour changer de perspective, pour faire des efforts, pour prendre des risques, pour être heureux. Arrêtez de vous concentrer sur ce qui vous a été enlevé, soyez reconnaissant d'avoir la possibilité d'apprendre et d'appliquer cette sagesse à chaque nouvelle rencontre dans votre vie.
‼️

LPV

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𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞

30 Aug, 15:59


La première porte sur la question du pardon. En effet, ce qui caractérise la psychologie des personnes blessées dont les liens à autrui ont été détruits, c’est l’impossibilité de pardonner le mal qui a été fait. Que reste-t-il à pardonner lorsque l’on a été cassé au fond de soi ? Pour beaucoup, le fait de pardonner est une notion religieuse, morale, une valeur hypocrite qui n’a plus guère de sens. Aujourd’hui, pardonner apparaît comme un comportement anachronique, voire trivial pour certains, en réponse aux violences, à la haine ambiante. De la sorte, le pardon est absent de l’horizon quotidien des expériences humaines. Concrètement, nous ne savons plus ce que « pardonner » veut dire. En réalité, pardonner est d’abord et fondamentalement un processus psychique par lequel on cesse de haïr l’autre. Pardonner correspond donc à une expérience psychique qui s’énonce comme une inversion, un retournement du sentiment de haine.

Son enjeu psychique, c’est d’abord d’arrêter sa propre rage intérieure, de stopper sa propre haine, et non pas celle qui est dans l’autre qui m’a fait mal. Pardonner, c’est se libérer de sa propre haine. Cela représente donc un enjeu considérable non pas d’abord pour rétablir le lien social, mais pour se libérer de sa propre haine.

La psychologie du pardon ne s’inscrit guère aujourd’hui dans une vision réparatrice des relations humaines et sociales. Et, pourtant, elle est de l’ordre d’un travail psychique, mais que les approches thérapeutiques actuelles ont du mal à prendre en compte. Or, en tant qu’expérience psychique, le pardon touche chacun au cœur même de sa relation à autrui. Son enjeu fondamental, c’est la transformation de ses propres sentiments d’hostilité et de haine à travers un travail psychique pour, précisément, faire taire cette haine au fond de soi. Pardonner est en ce sens un processus psychique qui délivre la personne blessée de son propre malheur de vivre comme un être offensé. La question du pardon met donc en lumière l’enjeu même de la délivrance du mal qui nous a été fait comme dénouement psychique du lien brisé.

La deuxième forme d’expression renvoie à un enjeu particulièrement crucial de l’amour d’autrui, dans la mesure où il s’agit de mon ennemi. Autrement dit, que devient la relation à mes ennemis si, en dépit du fait qu’ils me détestent, j’exprime envers eux des sentiments positifs et que j’arrive malgré tout à avoir à leur égard des dispositions favorables ?

On observera tout d’abord qu’une telle forme de relations peut paraître insensée à bien des égards ; elle représente en tout cas quelque chose d’impossible pour beaucoup. Pour autant, un tel processus met en lumière la nature de la transformation psychique à l’œuvre et qui se caractérise par le fait que l’amour ainsi manifesté consiste non pas à changer mes ennemis pour en faire mes amis, mais à ne plus leur faire du mal, c’est-à-dire à exprimer à leur égard des dispositions et des sentiments positifs, même si eux continuent à me faire du mal. Autrement dit, le fait d’aimer les autres, et en l’occurrence mes ennemis, transforme avant tout mon expérience relationnelle avec eux en me réorientant vers la vie à travers de tels sentiments. Celui qui aime sort ainsi du cercle vicieux dans lequel il est lui-même enfermé à cause de sa relation hostile à autrui et, de ce fait, sa relation prend un sens tout à fait spécifique : aimer l’autre guérit avant tout mes propres sentiments hostiles en les inversant en sentiments bons à son égard. En aimant autrui, je transforme ma relation à lui. En aimant mon ennemi, je guéris ma relation à lui.

Ces modalités particulières d’expression permettent de montrer de façon plus large que le fait d’aimer l’autre représente une ressource psychique fondamentale pour chacun dans toutes ses relations.

Dans ces conditions, la meilleure façon de vivre avec les autres serait, en définitive, d’apprendre à les aimer.

Ce serait probablement aussi la meilleure façon de rendre la vie humaine véritablement vivable. Mais à quel prix !

©️ Gustave-Nicolas Fischer

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