Les chamanes, d’un haut niveau, apprennent à être sans passion ainsi que sans forme, ce qui veut dire qu’ils brisent le moule de l’homme dont ils ont hérité à la naissance.
Si une personne parvient à être sans passion et sans forme, elle ne se fait plus prendre aux obstacles qui surgissent dans sa vie.
Ces obstacles font que l’on a des hauts et des bas dans notre vie et qu’on se fait entraîner par ces hauts et ces bas.
Les chamanes, quant à eux, ne suivent pas notre chemin, notamment s’ils sont complets et ont réussi à sortir du moule de l’homme.
Leur art consiste à être en dehors de tout et à passer inaperçus.
Cela consiste également, au-delà de toute chose, à ne pas gaspiller son pouvoir.
Lorsqu’on se laisse prendre par le tonal, par la représentation du monde, on se fait avoir par des idioties qui drainent notre pouvoir.
Les gens sont généralement obnubilés par des petits problèmes qui les dévorent littéralement. Ils en sont obsédés et ne se rendent pas compte que c’est leur parasite personnel qui joue avec eux.
Ils ignorent également qu’ils maintiennent les images du monde par leur attention.
Un homme chamane est une personne dont il est difficile d’attirer l’attention, car celle-ci est déjà fermée, et concentrée sur quelque chose.
Une femme chamane, contrairement à l’homme chamane, est ouverte. La plupart du temps, elle ne concentre son attention sur rien.
C’est encore plus évident lorsqu’elle se trouve dans ses périodes menstruelles.
C’est le moment idéal pour elle de relâcher son attention des images du monde.
Lorsqu’on ne focalise pas son attention sur le monde, celui-ci s’évanouit.
Une femme en pleine période menstruelle peut faire l’exercice suivant :
• Regarder dans le vide en fermant à moitié les yeux et en clignant fréquemment.
• Observer la surface de l’eau, un paysage lointain ou encore des nuages.
C’est un exercice qui fera que la fêlure présente chez la femme s’ouvre réellement. Si elle suit bien le processus, elle pourra rester des heures à observer, sans vraiment observer.
La suite demain 🍀